L’agressivité de certains travailleurs se fait sentir et nous devrions même dire de plus en plus souvent. Que ce soit sur le lieu du travail ou en contact avec la clientèle, le travailleur de nos jours ne veut plus se laisser marcher sur les pieds par personne et ils ont entièrement raison. Nous rappellerons qu’un travailleur n’est pas un esclave et que personne n’a le droit « légal » de crier sur un travailleur qui a un lien de subordination avec son employeur.

Dans certains cas, le travailleur insulté peut avoir des comportements dangereux pour son entourage. Nous pensons à un employeur qui aurait la parole un peu trop légère vis-à-vis e l’un de ses subordonnés.

Lors de notre enquête, nous avons rencontré des travailleurs qui en sont venus aux mains avec leur employeur ou un chef un peu trop « criard ». Rien qu’en les entendant parler, nous pouvions deviner que c’était le genre de travailleur à ne pas se laisser faire même pour « garder » leur emploi.

Dernièrement, un travailleur a assassiné une permanente du syndicat chrétien à Diest, bien que nous ne savons pas pour quelle raison ce travailleur a eu ce geste grave, nous pouvons imaginer qu’il s’est passé quelque chose avec la personne ou bien avec d’autres membres du syndicat ou d’autres personnes faisant partie d’une administration comme l’ONEM, le FOREM, etc.

A ce propos, nous avons eu l’occasion de constater que des personnes faisant partie de ce genre d’organisation ne sont pas très corrects avec les personnes qui sont dans l’obligation de les rencontrer pour une inscription, pour régler un problème,… Nous y avons même constaté beaucoup d’agressivité dans les paroles de certaines personnes. C’est aussi le cas lorsque le travailleur est confronté à son employeur ou à un responsable de la société pour laquelle il travaille lorsqu’il est appelé pour s’expliquer. Généralement, ces personnes sont plutôt du genre « dictateur » et se place dans un monologue qui « écrase » le travailleur sans lui laisser la possibilité de s’expliquer. Ce genre de situation, nous en avons une collection à partager éventuellement avec les personnes de bonnes compositions qui veulent régler ce problème d’agressivité.

Malheureusement, jouer avec l’emploi d’un travailleur, c’est le sport préféré de certains employeurs ou de personnes qui se croient investies d’une mission qui vise à virer les gens du chômage, et donc du seul revenu qu’ils ont. Ce n’est vraiment pas une bonne idée dans le monde dans lequel nous vivons de nos jours. Certains individus n’en ont rien à faire de la justice, de la police, de la loi, ni même d’une vie humaine.

Le SECOP-ITSRE met en garde ces gens qui pensent avoir le pouvoir de crier sur les travailleurs, un jour ou l’autre, vous risqueriez de tomber sur un méchant…

Le SECOP-ITSRE est contre la violence en général mais n’oublions pas que la violence verbale est aussi difficile à encaisser que la violence physique !

Quand nous lisons certains courriers envoyés par l’administration fiscale par exemple, visiblement les fonctionnaires qui écrivent ces courriers n’ont aucune délicatesse dans leur propos. Ils se couvrent même en ne laissant aucun nom sur le courrier. Avec de telles pratiques, un jour ou l’autre, une personne s’en prendra à un fonctionnaire qui sera là au mauvais moment et au mauvais endroit…

Dans certains bureaux de chômage, on traite les gens comme du bétail, et cette agressivité ni verbale, ni physique laisse un goût amère aux travailleurs sans emploi qui n’ont qu’une seule envie, c’est de régler le compte à celui ou celle qu’ils ont en face d’eux.

Nous ne vivons plus dans un monde de bisounours !