Il arrive parfois qu’un travailleur soit dans l’obligation, pour une raison médicale, de prendre un certificat et donc, d’arrêter de travailler momentanément ou définitivement. Lorsque la situation est compliquée entre un employeur qui ne veut pas faire le nécessaire afin que son secrétariat social établisse le document reprenant des informations qui serviront à la mutuelle et ceci dans le but d’octroyer le revenu de remplacement au travailleur, le travailleur peut rester plusieurs semaines ou plusieurs mois sans aucun revenu de remplacement. Ceci place les travailleurs dans une situation précaire dans bien des cas !
Certains employeurs peu scrupuleux n’hésitent pas un seul instant à brandir cette menace histoire de mettre la pression sur le travailleur. Il arrive aussi que certains employeurs ne font rien du tout !
Cette situation est inacceptable de nos jours. Il serait temps d’imaginer un autre système pour établir le montant du revenu de remplacement dû pas la mutuelle sans qu’un travailleur ne soit dépendant de la bonne volonté de son employeur. Après tout, les cotisations à la mutuelle, c’est bien le travailleur qui la paye alors pourquoi refuser de payer son revenu de remplacement parce qu’un employeur ne ferait pas son travail ?
Le salaire est payé en fonction d’un salaire définit par une Commission paritaire. Sur base de ce salaire, il serait possible de payer un revenu de remplacement sans être obligé de passer par le secrétariat social d’un employeur.
Pour notre syndicat, il est temps que cet aspect de la vie sociale des travailleurs change. La question à laquelle nous sommes en droit de nous poser, c’est « Pour quelle raison les syndicats historiques n’ont-ils jamais planchés sur le sujet ? »