44 tonnes sur l’équivalent en surface de 12 feuilles A4, ça donne à réfléchir et pourtant, certains chauffeurs n’y font pas forcément attention !

Avec le refroidissement du temps en période hivernale, l’adhérence d’un pneumatique est moindre qu’en été. Quand il pleut, le taux d’adhérence n’est plus qu’à 0.6 ou 0.7 contre 0.8 en temps normal. Lorsqu’il neige, ce taux diminue encore pour arriver à 0.2 ou 0.1 d’adhérence mais quand la route est verglacée, ce taux diminue encore un peu plus pour arriver à 0.01 ou 0.02

L’adhérence des pneus d’une voiture ou d’un camion par exemple va varier suivant différents éléments :

 

le temps mais également la qualité du revêtement de la chaussée fait partie de ces éléments. Bien que le revêtement routier fait avec de l’asphalte ou le béton doit avoir une qualité d’adhérence défini par le SPW requise, il apparaît à certains endroits du réseau routier que l’asphalte peut présenter une certaine usure qui fait aussi varier le taux d’adhérence. C’est le cas là où les véhicules sont amenés à tourner, à freiner ou à accélérer.

Outre ceci, d’autres aspects entrent en ligne de compte. C’est le cas lorsque l’on roule sur un marquage routier ou encore lorsqu’il y a des traces d’hydrocarbure sur la route.

La pression des pneumatiques joue également un rôle important et peut-être même le plus important quand on parle d’adhérence d’un véhicule. Vérifier la pression de vos pneus à froid.

A l’approche de l’hiver et durant toute cette période hivernale, le SECOP-ITSRE asbl préconise la plus grande prudence lors de votre activité professionnelle de chauffeur routier. Rester vigilent veut aussi dire ne pas utiliser son GSM en conduisant. Le message reçu sur un réseau social peut attendre un peu !

Mieux vaut prévenir que guérir ! Ne freinez pas trop tard…