En descendant vers le viaduc de Cheratte sur la E40, des ornières se creusent sur la première bande de circulation et ceci à hauteur de la sortie de Herstal Haut-Sart.
Lorsqu’il pleut, l’adhérence des camions est remise en cause et les ornières rendent la tenue de route difficile. Il y a donc un réel risque d’accident à cet endroit. De plus, les automobilistes qui dépassent les camions jusqu’au dernier moment avant de se glisser sur la bande de décélération est également un autre facteur de risque à cet endroit. Le chauffeur d’un véhicule lourd doit piller sur ses freins, nous le constatons chaque jour.
Depuis quelques semaines déjà, l’éclairage sur les autoroutes est inexistant entre deux sorties. Les autorités régionales ont pris la décision d’éteindre l’éclairage public et ceci faisant suite à l’augmentation du prix de l’électricité. Pour rappel historique, l’éclairage public avait été installé sur nos autoroutes belges car à l’époque, la production d’énergies était du ressort de l’État. Comme il n’était pas possible de mettre les centrales nucléaires sur une position OFF la nuit, les autorités de l’époque avait pris cette décision d’éclairer nos autoroutes et ceci pour des raisons de sécurité.
Le SECOP-ITSRE comprend très bien la situation et le fait d’avoir pris cette décision et nous l’approuvons aussi pour une multitude de raisons. Cependant, nous faisons le constat que certains chantiers autoroutiers sont très compliqués à passer lorsque l’on doit conduire un camion et dans le noir. Souvent, la bande rétrécie sur laquelle doivent circuler des poids lourds, n’est pas au top et comporte des trous ou des déformations importantes. Parfois, les routiers doivent frôler une rambarde de sécurité car un automobiliste trop pressé veut absolument passer sans trop se soucier des difficultés qu’un chauffeur peut avoir.
Nous voyons passer de plus en plus d’annonces d’entreprises qui recherchent des chauffeurs avec un permis C ou CE mais qui veulent les engager sous contrat d’employé ! Attention à la perte de salaire !!!
Si le statut « employé » peut attirer certains chauffeurs et ainsi les sortir du monde « ouvrier », le statut change automatiquement la Commission Paritaire dans laquelle vous êtes ainsi que vos conditions de rémunérations. Le SECOP-ITSRE tire la sonnette d’alarme et ceci dans le but que ce qui est arrivé à certains de nos adhérents ne puisse pas arriver aux autres…
Dans les ronds-points Wallon, c’est disons-le franchement, l’anarchie surtout lorsqu’il faut emprunter ces ronds-points au volant d’un camion. En Flandre ; la majorité des ronds-points ont été revus et tout se passe bien mieux au nord du pays. Exemple en images au bas de cet article.
Nous le rappelons régulièrement dans nos communications, un camion n’est pas une voiture ! Il est plus large, plus long, plus lourd, il lui faut donc plus de place, il doit se déporter sur la gauche pour éviter d’abîmer les bordures qui elles-mêmes abiment les pneumatiques des camions. De plus, comme il est plus lourd, il met plus de temps à démarrer.
Conduire un camion demande beaucoup plus d’anticipation que lorsque l’on conduit un véhicule plus léger. Et pourtant, nos autorités n’en prennent pas conscience puisque le Code de la Route autorise le dépassement d’un véhicule jusqu’à la sortie d’une autoroute.
Lorsqu’un automobiliste dépasse un camion jusqu’au dernier moment avant d’emprunter la bande de décélération, il prend aussi le risque de se retrouver derrière un autre camion qui le précède. Lorsque la bande de décélération est saturée, il arrive très souvent que l’automobiliste freine brusquement sans trop se soucier du camion qu’il vient de dépasser. Certains usagers s’arrêtent même sur la première bande de circulation et ceci en attendant qu’un autre automobiliste veuille bien le laisser s’intégrer dans la file. Ce n’est pas souvent le cas car les automobilistes qui attendent leur tour ne sont pas souvent d’accord de laisser passer un… opportuniste !
4.850 € c'est le prix d'un kilogramme de LNG ! Un véritable scandale écologique...
Il y a encore quelques mois, les constructeurs poussaient les transporteurs à acheter des camions plus propres pour l’environnement. Les constructeurs mais également les clients qui voulaient se donner une image plus « propre » pour le transport de leurs marchandises.
Le LNG, c’est ce gaz qui est utilisé par une bonne partie des camions de nouvelle génération dont le moteur fonctionne uniquement avec ce gaz. Plusieurs transporteurs laissent ce type de camion sur leur parking et pour cause !
Si le diesel se compte en litre, le LNG lui se compte en kilogramme. On considère qu’un kilo de LNG serait l’égal à un litre de diesel. Mais le calcul est vite fait pour celui qui doit payer la facture énergétique pour ce type de camion.
Un camion qui roule avec ce carburant consomme approximativement vingt-trois kilogrammes pour faire cent kilomètres contre une trentaine pour un moteur diesel.
L’augmentation du prix du LNG est tellement considérable que la majorité des transporteurs privilégient de laisser ce type de camion sur… leur parking, ressortant leurs bons vieux diesels bien plus polluants.