Le vêtement fluo que chaque utilisateur du réseau routier ou encore que les travailleurs effectuant des travaux sur les voieries doivent porter est soumis à différentes normes européenne et française. La norme relative à ce vêtement de signalisation est la norme EN 20471 pour être précis. Cette norme est souvent associée à la norme EN 343 qui elle-même est relative à la résistance aux intempéries. Les vêtements portant cette norme assurent aux travailleurs d’être vus dans toutes les conditions de luminosité que ce soit de jour comme de nuit.
Les vêtements de signalisation sont classés selon deux critères : D’une part, la surface du tissu fluorescent utilisé pour la confection du vêtement et d’autre part, la quantité de matière rétro réfléchissante qui les composent.
CLASSE SELON EN 471 |
CLASSE 1 |
CLASSE 2 |
CLASSE 3 |
SURFACE DE TISSU FLUORESCENT (EN M²) |
0,14 |
0,50 |
0,80 |
SURFACE DE MATIÈRE RÉTRO RÉCHISSSANTE (EN M²) |
0,10 |
0,13 |
0,20 |
Ces critères sont notés à côté du symbole de la norme. Le premier chiffre correspond à la classe par rapport à la surface du tissu fluorescent et le second à la classe par rapport à la surface de matière réfléchissante.
Sur les chantiers :
Dans le secteur des travaux publics ou encore du BTP, les entreprises publiques comme privées doivent respecter les Arrêtés du 5 et du 6 novembre 1992 concernant la signalisation des personnes : L’Article 134 du livre I « Signalisation routière »8ème partie – « Signalisation temporaire » de l’instruction interministériel du Ministère de l’Équipement et du Ministère de l’Intérieur et de la sécurité publique qui stipule : « Toute personne intervenant à pied sur le domaine routier à l’occasion d’un chantier ou d’un danger temporaire doit revêtir obligatoirement un vêtement de signalisation à haute visibilité de la classe 2 ou 3 »