Ce mardi 20 février 2024 à 9h28, le conducteur d’un véhicule a volontairement freiné d’une manière intempestive devant un camion qui était chargé. Les faits se sont produits au niveau du pont de Wandre. Le camion était équipé d’une caméra de bord qui permet d’enregistrer en continu le trajet du chauffeur. Conformément aux dispositions légales en la matière, notre syndicat ne diffusera pas ces images qui seront exclusivement utilisées dans le but de prouver, devant un tribunal correctionnel, ces faits. L’ensemble du parcourt entre le moment du chargement et celui de cet incident a été conservé.
Ils sont heureux ces jeunes parents. Ils viennent d’accueillir leur petite fille qu’ils attendaient depuis neuf mois. Nous profitons de cet article pour les féliciter chaleureusement.
Notre syndicat progressiste, le SECOP-ITSRE, vient donc d’octroyer la première prime de naissance de sa courte existence puisque notre syndicat existe que depuis 2013.
La prime de naissance accordée à nos affiliés est de 120 € par naissance.
D’après les statistiques de STATBEL (statistiques de l’État belge), en 2023, les accidents de la circulation ont fait 48.362 victimes dont 562 personnes sont décédées. Toujours pour cette année de 2023, les camions sont impliqués dans 6% des accidents corporels et 18% des accidents mortels (soit 1 accident mortel sur 5)
Les principales causes d’accidents impliquant des camions sont :
La personne qui a écrit cet article est un chauffeur routier de l’autre génération, pas très loin de la retraite… A l’époque durant laquelle j’ai commencé à rouler avec un camion, j’avais 27 ans. (J’ai eu une autre vie professionnelle avant de devenir chauffeur routier). Lorsque j’ai commencé à travailler dans le secteur du transport routier, on m’appelait « DJ lainlain ». C’était encore à l’époque des tachygraphes à disques. Il n’était pas rare de changer de disque en pleine journée et lorsque nous allions vers la Hongrie, la Pologne, l’Italie… à plusieurs camions, il arrivait très souvent que l’on roule avec le disque au nom d’un autre chauffeur du convoi et parfois même avec un nom bidon.
Nous l’oublions souvent lorsque l’on prend son véhicule et si nous l’oublions souvent, c’est parce que nous conduisons de manière machinale sans trop se préoccuper des phénomènes naturels dont aucun être n’échappe, y compris les « professionnels » qui utilisent la route pour leur activité professionnelle. Lorsque l’on dit « certains » en réalité c’est pratiquement tous les citoyens qui sont dans le cas et ce cas, c’est la méconnaissance de ces phénomènes naturels…
Il est donc bon de revenir sur ce phénomène qui provoque aussi des accidents de la circulation et pas que !
Combien de fois sur une journée de travail ne voyons nous pas un véhicule qui dévie de sa trajectoire ? Plusieurs dizaines pour ne pas dire « plusieurs centaines » par jour.
Il existe trois éléments importants pour garder une bonne trajectoire et donc, éviter une sortie de route ou un accrochage.
Nous le constatons chaque jour, des rues pourtant interdites aux camions, font parties de l’itinéraire annoncé par les GPS dédiés aux camions et pour cause.
Lorsqu’une autorité communale prend la décision d’interdire une voirie à la circulation des poids-lourds, en principe le personnel de la Commune devrait informer le SPW Mobilité de cette modification. Dans certains cas, cette information n’est pas communiquée et c’est ainsi que les cartes GPS ne sont pas mises à jour.
Pourquoi alors un chauffeur routier devrait-il payer son GPS camion plus cher pour finalement n’avoir que le service d’un GPS voiture ?