(VIDEO) Notre organisation est favorable à l’idée de Touring, une association d’automobilistes bien connue en Belgique. L’idée en question est de reproduire ce que beaucoup de chauffeurs routiers, qui ont encore la chance de faire l’Allemagne, peuvent observer lorsqu’il y a des embouteillages sur les autoroutes. Les véhicules qui se trouvent sur la bande de gauche se déportent à l’extrême gauche et les véhicules qui circulent sur la bande de droite se mettent le plus à droite possible laissant ainsi que milieu un couloir qui permettrait de faciliter le passage des véhicules de secours.
En principe, les véhicules d’urgence devraient être sur les lieux d’un incident dans les 10 à 15 minutes au maximum. Hélas, tout comme l’utilisateur du réseau routier en heure de grande affluence, ces véhicules de secours sont ralentis dans leur progression réduisant parfois l’espérance de vie de la personne qui attend une ambulance par exemple.
Le SECOP-ITSRE demande donc à ses membres de jouer le jeu ! En cas de ralentissement, rester sur la bande de droite. Ne dépasser pas, ça ne servira à rien si ce n’est qu’à ralentir encore un peu plus la progression des véhicules de secours. Dans la mesure du possible, ne coller pas le véhicule qui vous précède afin de vous laisser une marge pour déplacer votre véhicule. Pour commencer, et avant que cette demande ne soit reprise dans le code de la route, serrez au maximum à droite en laissant quand même le passage sur la bande d’arrêt d’urgence pour qu’un camion de pompier puisse y passer à l’aise. Si vous êtes sur la bande de gauche, dans la mesure du possible, essayer de vous rabattre sur la bande de droite (si un autre usager vous fait le plaisir de vous céder le passage) ; Si vous restez coincé sur la bande de gauche, alors dans ce cas, serrer à gauche au maximum.
Si vous voyez un rétrécissement de le bande d’arrêt d’urgence, n’hésitez pas un seul instant à laisser le trou devant vous afin qu’un camion de pompier puisse emprunter la première bande jusqu’à ce qu’il puisse reprendre la bande d’arrêt d’urgence qui lui permet le passage.
Ne dit-on pas que les routiers sont « sympas » ? A nous de le prouver…
Et si c’était votre enfant qui aurait besoin des secours ? Pensez-y !