(Vidéo) Alain DURANT, Président du conseil d'administration du SECOP-ITSRE asbl veut une nouvelle fois attirer l'attention des chauffeurs routiers et des autres utilisateurs du réseau routier, sur les véritables dangers dans notre mobilité. Parmi ceux-ci, l'utilisation du GGM et des applications telles que FaceBook, des GPS, des SMS etc. que beaucoup trop de gens utilisent alors qu'ils conduisent un véhicule. La nouvelle campagne de l'AWSR est donc soutenue par notre organisation. Afin d'illustrer cette nouvelle campagne, nous avons rencontré Pierre-Laurent FASSIN, le porte-parole de l'Agence Wallonne pour la Sécurité Routière (AWSR)
La nouvelle campagne de l’AWSR veut augmenter la confiance des conducteurs à ne pas utiliser leur smartphone au volant mais pour quelles bonnes raisons ?
Dans l’inconscient collectif, l’usage du smartphone est généralisé. Or dans sa dernière étude, l’AWSR
constate que 50% des conducteurs n’utilisent PAS leur téléphone en conduisant. Avec cette nouvelle campagne, l’Agence wallonne pour la Sécurité routière entend aider tous les autres conducteurs à avoir à ne pas le faire.
L’AWSR a pour la première fois interrogé plus de 2 300 conducteurs wallons âgés entre 18 et 65 ans sur leurs comportements avoués (auto-rapportés), croyances, opinions concernant l’usage du téléphone au volant (appels, messages, applications, GPS, Internet). Les chiffres de cette étude le démontrent : le téléphone au volant est un phénomène répandu sur nos routes mais pas autant qu’on le pense. En effet, plus de la moitié des conducteurs wallons (52%) affirme ne jamais avoir manipulé leur téléphone au volant alors qu’ils conduisaient. Toutefois, près d’1 wallon sur 5 (18%) reconnait tout de même adopter ce comportement occasionnellement alors que près d’un tiers des conducteurs wallons (30%) admettent le faire fréquemment.
Ne pas décrocher et rester concentré
Même les conducteurs qui utilisent le smartphone en roulant savent que c’est dangereux mais le font quand même. Cette campagne rebondit sur ce constat en jouant sur le réflexe de décrocher quand ça sonne, ou de répondre immédiatement à un message reçu.
Lors d’une enquête précédente, l’AWSR avait interrogé les conducteurs wallons sur le caractère « urgent » ou non des messages envoyés et la moitié des répondants estimaient que 80% des messages qu’ils envoyaient au volant ne présentaient aucune urgence et pourraient être envoyés plus tard. 1 conducteur sur 4 considérait même que la totalité des sms pourraient être reportés.
Par ailleurs, le rôle majeur que peuvent jouer certaines personnes en influençant directement le comportement des conducteurs est important. Ainsi, les passagers ne doivent pas hésiter à exprimer leur désaccord si le conducteur venait à utiliser son téléphone au volant.
La campagne, visible tout le mois de septembre le long des autoroutes et des routes secondaires wallonnes, interpelle donc les conducteurs sur le fait que lorsque l’on est au volant, ce n’est certainement pas le moment d’utiliser son téléphone. Le message de la campagne sera également diffusé en radio durant le mois de septembre ainsi que via les barrières de sorties des principaux parkings wallons.
Les résultats complets de notre enquête « mesure d’attitude sur l’usage du téléphone au volant en Wallonie » sont téléchargeables sur notre site www.awsr.be sous la rubrique « Départements - Statistiques, analyses et recherches ».