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Plus de 170 chauffeurs se sont manifestés à la suite d’une recherche demandée par une PME du transport. Tous les candidats avaient une expérience bien trempée dans le secteur et savaient ce qu’était un camion…

Comme de quoi, les fédérations patronales, celles qui nous disent à longueur d’année qu’il y a une pénurie de chauffeur routier, se trompent malencontreusement ou bien, ne disent pas toute la vérité sur la situation. Nous remarquerons que les médias tombent dans le piège de la malhonnêteté de ces fédérations du transport.

 

A moins que ces fédérations se trompent entre les termes « chauffeurs » et « esclaves » alors dans ce cas, elles auraient raisons !

En attendant, la PME rencontre des candidats chaque samedi et l’employeur n’a plus qu’à choisir parmi les candidats qui seront les plus en accord avec notre vision des choses !

Des sociétés où beaucoup de chauffeurs ne veulent plus aller travailler :

Parmi les sociétés qui ne trouvent plus de chauffeurs, il y a toutes les sociétés qui n’ont pas une bonne réputation. Non pas parce que les chauffeurs ne trouvent pas les couleurs des camions à leur goût, non tout simplement parce qu’ils ont été considérés comme des esclaves, comme des moins que rien comme des ouvriers jetables. A nous d’ajouter le manque de respect, les menaces, les heures non-payées, l’agressivité verbale, quand ce n’est pas l’obligation de frauder au données du tachygraphe ou encore l’obligation de passer là où c’est interdit pour les camions. Non, nous ne noircissons pas le tableau, nous ne faisons que dire ce qui est vécu par beaucoup de chauffeurs qui finalement, font la « réputation » de ce type de société qui sont légions dans le secteur.

Les médias n’hésitent pas à « relayer » des pétitions signées par les travailleurs d’une entreprise dirigée par un type qui, lorsqu’il passe dans ses entrepôts ne dit même pas bonjour à ses travailleurs, ou encore, venir montrer les safty awards de la sécurité routière d’un type qui obligeait ses chauffeurs à frauder les données du tachygraphe et soutenue par la fédération de l’UPTR (Nous la citons car nous avons toutes les preuves de ce qui est avancé et dans ce cas, il n’y a ni diffamation, ni calomnie) Clin d’œil à Michaël qui se reconnaitra et qui lui aussi à sa part de responsabilité puisque son discourt dans les médias ne reflète pas du tout les réalités du terrain. La preuve en est qu’il ne cesse de dire que ses adhérents ne trouvent plus de chauffeurs et qu’ils sont bien obligés d’aller les chercher dans les pays de l’Europe de l’Est alors que NOTRE fédération du transport de l’UPTR vient de démontrer qu’il y avait des chauffeurs mais que ceux-ci ne voulaient plus travailler dans les sociétés adhérentes dans ces fédération du transport qui sont dirigées par des administrateurs dont certains sont ou ont été en prison pour différents dossiers liés à leurs activités professionnelles. Parmi ces dossiers et pour ne citer que les principaux, nous relevons la traite d’être humain, la fraude fiscale et sociale, le blanchiment d’argent,…

Qui aurait envie de travailler pour ce type d’employeur ? Personne sauf ceux qui se font encore piéger par ces entreprises et qui viendront grossir les rangs des mécontents du secteur…

Combien de chauffeurs routiers dégoûtés par les pratiques de ces transporteurs ont-ils tout simplement quitté le secteur pour rejoindre des secteurs moins « mafieux » ? Des milliers !

Quoi qu’il en soit, NOTRE projet collaboration entre un employeur, un syndicat et des chauffeurs fait son chemin et pourquoi ? Parce qu’il reste encore des passionnés par leur métier, et c’est ceux-là que nous voulons défendre avant qu’il n’en reste plus aucun…