Notre organisation, qui milite en faveur du transport et de la sécurité routière, ne veut pas du permis à points ! Et pour causes…

Notre organisation rejoint l’avis de la Fédération patronale de l’UPTR sur ce sujet. Mettre des chauffeurs professionnels sur le même pied d’égalité qu’une personne qui utilise son véhicule occasionnellement n’est pas acceptable pour nous non plus.

Nos responsables politiques n’écoutent pas les revendications issues des organisations telle que la nôtre et visiblement, leurs « bonnes » idées sont des idées de personnes qui pensent savoir ce qu’il faut faire pour régler les problèmes d’insécurité routière alors que ces mêmes personnes n’ont jamais pris des décisions qui permettraient de régler une bonne partie des problèmes que nous connaissons sur nos routes…

 

Un exemple parmi tant d’autres :

L’Article 25.1.8° nous indique qu’il est interdit de mettre un véhicule en stationnement en dehors des agglomérations, sur la chaussée d’une voie publique pourvue du signal de priorité B9.

Or, où construit-on les garages automobiles ? Sur ce type de route sur laquelle le passage de nombreux usagers permet une publicité gratuite pour les concessionnaires. Dans bon nombre de concessions automobiles, il n’y a aucune aire de stationnement assez grande pour y arrêter un camion le temps du déchargement bet quand il y en a une, généralement, elle est utilisée pour exposer des véhicules d’occasion…

Le SECOP-ITSRE asbl avait déjà rencontre Maxime PRÉVOT, Président des Engagés (parti politique belge) dans ce cadre mais rien n’a été fait. A sa décharge, il n’était pas au pouvoir à cette époque, aujourd’hui oui !

Combien de fois ne sommes-nous pas dans l’obligation de mettre notre camion à l’arrêt de manière peu conforme au regard du Code de la Route et ceci dans le but d’exécuter un chargement ou un déchargement ?

Dans le cas d’un stationnement illégal, ce sera un retrait de point. Une fois ces points soustraient, le chauffeur sera alors placé entre le marteau et l’enclume avec la peur au ventre à chaque fois qu’il devra livrer un commerce en étant dans l’obligation d’arrêter son camion sur une voirie prioritaire.

Nous noterons également que certains policiers ont déjà verbalisé les chauffeurs de camion qui étaient arrêtés devant une concession automobile et ceci dans une agglomération. Nous tenons bien entendu les documents (procès-verbaux) à la disposition des autorités qui souhaiteraient vérifier la véracité de ces propos.

Que se passerait-il avec le permis à point voulu par certains politiciens ? Et bien au bout de quelques semaines, ou de quelques mois, le chauffeur serait privé de son permis de conduire et donc, de sa seule source de revenu dans la très grande majorité des cas.

Nous nous posons la question suivante « Est-ce que nos politiciens sont-ils privé de travail et de rémunération lorsqu’ils commettent des erreurs ? »

Le SECOP-ITRSRE avait fait la proposition de faire établir un « plan de chargement/déchargement » par toutes les entreprises de Belgique. A elles d’établir l’emplacement où effectuer ces opérations.  Un plan qui devrait être validé par la Police communale qui autoriserait uniquement en fonction de ce qui est prévu par le Code de la Route. Pour notre organisation, il est un peu facile de mettre toutes les responsabilités uniquement sur le dos des chauffeurs routiers.

Notre organisation milite pour que chacun prenne ses responsabilités ! Si un camion n’est pas stationné légalement pour effectuer le chargement ou le déchargement de manière légale, il faut savoir pour quelle raison !

Encore aujourd’hui, on accorde des permis de bâtir ou des permis d’exploiter à une entreprise SANS se préoccuper de savoir de quelle manière l’entreprise accueillera des camions…

Nous regrettons que ceux qui veulent faire de la sécurité routière ne connaissent pas le sujet du transport un peu mieux !

Nous demandons entre-autres, des feux lumineux plus en accord avec la conduite d’un camion (Cliquez ICI), des parkings autoroutiers mieux agencés (Cliquez ICI), une signalisation des chantiers autoroutiers plus conforme avec la conduite d’un camion (Cliquez ICI), une infrastructure routière qui ne dégrade plus les pneumatiques des camions (Cliquez ICI), une signalisation qui prend en compte les véhicules de type camion (Cliquez ICI) et encore bien d’autres choses comme le traçage d’une ligne blanche discontinue en amont et en aval d’une entrée et sortie d’autoroute (Cliquez ICI)

Nous restons à votre disposition si vous souhaitez des précisions sur nos revendications.  Contactez-nous au 0486/21.18.20 ou par mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.