Cette histoire mérite d’être relayée et partagée sur les réseaux sociaux afin de témoigner d’un cas où l’Etat belge n’est pas tout à fait correct avec un travailleur qui n’a pas voulu profiter des allocations de chômages.
Il n’a jamais chômé un seul jour de sa vie. Un jour, son employeur le licencie pour mettre l’un de ses amis à sa place. Décidé de ne pas aller chômer, il vit durant 5 mois avec sa prime de licenciement et réfléchit sur son avenir professionnel. Arrivé au terme de son préavis, il décide de rejoindre une organisation en France et y travaille durant six mois. Durant ces six mois, il touchera un salaire net de 2.000 €, des impôts locaux sont déduits de son salaire brut mais visiblement, ce n’est pas assez !
Ce travailleur n’avait pas déclaré de domicile en France puisqu’il faisait la route (2 heures le matin et deux heures le soir). Donc, domicilié en Belgique, le fisc lui réclame les impôts sur son salaire perçu soit 4.900 €. Ce travailleur, qui n’avait pas voulu toucher des allocations de chômage a donc travaillé pour 7.100 € pour ses six mois d’activité en France. Son salaire mensuel est donc de 1.183,33 € NET. Avec ceci, le Fisc ne lui concède aucun frais de déplacement si ce n’est que l’abonnement social. Le travailleur a dû mettre de sa poche le carburant pour ses déplacements soit 6.920 kilomètres par mois à du 4 litres/100km soit pour un prix de 360 € mensuel en frais de déplacement…
Non seulement l’Etat n’a pas dû payer les allocations de chômage d’un travailleur mais en plus, l’Etat lui réclame 4.900 € d’impôts !!!
Ne trouvez-vous pas que l’Etat ne valorise pas les gens qui ne veulent pas profiter du système ?
Moralité de l'histoire : Mieux vaut profiter que de vouloir jouer à l'honnête citoyen ! Quoi qu'il en soit, l'Etat laisse ces citoyens sur le bord du chemin...