Depuis quelques semaines déjà, l’éclairage sur les autoroutes est inexistant entre deux sorties. Les autorités régionales ont pris la décision d’éteindre l’éclairage public et ceci faisant suite à l’augmentation du prix de l’électricité. Pour rappel historique, l’éclairage public avait été installé sur nos autoroutes belges car à l’époque, la production d’énergies était du ressort de l’État. Comme il n’était pas possible de mettre les centrales nucléaires sur une position OFF la nuit, les autorités de l’époque avait pris cette décision d’éclairer nos autoroutes et ceci pour des raisons de sécurité.

Le SECOP-ITSRE comprend très bien la situation et le fait d’avoir pris cette décision et nous l’approuvons aussi pour une multitude de raisons. Cependant, nous faisons le constat que certains chantiers autoroutiers sont très compliqués à passer lorsque l’on doit conduire un camion et dans le noir. Souvent, la bande rétrécie sur laquelle doivent circuler des poids lourds, n’est pas au top et comporte des trous ou des déformations importantes. Parfois, les routiers doivent frôler une rambarde de sécurité car un automobiliste trop pressé veut absolument passer sans trop se soucier des difficultés qu’un chauffeur peut avoir.

Dans les ronds-points Wallon, c’est disons-le franchement, l’anarchie surtout lorsqu’il faut emprunter ces ronds-points au volant d’un camion. En Flandre ; la majorité des ronds-points ont été revus et tout se passe bien mieux au nord du pays. Exemple en images au bas de cet article.

Nous le rappelons régulièrement dans nos communications, un camion n’est pas une voiture ! Il est plus large, plus long, plus lourd, il lui faut donc plus de place, il doit se déporter sur la gauche pour éviter d’abîmer les bordures qui elles-mêmes abiment les pneumatiques des camions. De plus, comme il est plus lourd, il met plus de temps à démarrer.

 

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Il arrive assez souvent qu’un chauffeur doit attendre plusieurs heures avant que son camion ne soit chargé et ceci pour toute une série de « bonnes » raisons : élévateur en panne, changement d’équipe, réunion syndicale, mouvement d’humeur,… par contre, lorsqu’il est l’heure de reprendre la route, les heures perdues à attendre sont perdues. Qui a déjà rattrapé deux heures sur la route ? Personne car c’est impossible.

Combien de chauffeur ne doivent-ils pas finir le chargement en mettant leur tachygraphe sur la position « repos » quand ils ne retirent pas leur carte tachygraphe afin de mettre l’appareil sur « OUT » ? Ceci n’est un secret pour personne et les autorités qui contrôlent sont aussi au courant de la pratique… Bien entendu, pour éviter de perdre trop de temps, un temps qui a été perdu par un autre que le chauffeur lui-même, et bien le chauffeur reprendra la route après avoir passé une partie de son temps de repos à charger son camion.

Le SECOP-ITSRE dit STOP à l’hypocrisie qui règne dans le secteur depuis bien trop longtemps. Nous réclamons qu’en cas de procès-verbal pour dépassement de l’amplitude, et ceci dans le courant de la semaine en cours, le procès-verbal soit attribué uniquement à l’entreprise qui aura mis le chauffeur en retard sur son planning.

Conduire un camion demande beaucoup plus d’anticipation que lorsque l’on conduit un véhicule plus léger. Et pourtant, nos autorités n’en prennent pas conscience puisque le Code de la Route autorise le dépassement d’un véhicule jusqu’à la sortie d’une autoroute.

Lorsqu’un automobiliste dépasse un camion jusqu’au dernier moment avant d’emprunter la bande de décélération, il prend aussi le risque de se retrouver derrière un autre camion qui le précède. Lorsque la bande de décélération est saturée, il arrive très souvent que l’automobiliste freine brusquement sans trop se soucier du camion qu’il vient de dépasser. Certains usagers s’arrêtent même sur la première bande de circulation et ceci en attendant qu’un autre automobiliste veuille bien le laisser s’intégrer dans la file. Ce n’est pas souvent le cas car les automobilistes qui attendent leur tour ne sont pas souvent d’accord de laisser passer un… opportuniste !

Le SECOP-ITSRE milite pour améliorer la sécurité routière dans le secteur du transport.

Avec nos petits moyens, nous essayons de développer des petites actions en faveur de la sécurité routière. Nous essayons dans la mesure de nos possibilités, d’être sur le terrain aux côtés des conducteurs routiers afin de leur présenter les réalités de la route.

Dans cette première vidéo qui a été réalisée lors d’un Truck Show en Belgique, notre organisation proposait aux visiteurs du salon de s’essayer aux lunettes qui simulent un état d’alcoolémie. L’avantage de ce genre de manifestation est de mettre en situation d’alcoolémie, un individu qui n’est pas sous l’emprise de boissons alcoolisées et donc, il peut se rendre compte de l’état dans lequel il se trouve lorsqu’il a consommé des boissons alcoolisées.

Nous réalisons également une brochure reprenant le travail que notre organisation réalise en collaboration avec des médecins, des ingénieurs, des spécialistes, etc.

Notre volonté est de régler les problèmes d’insécurité routière dans le secteur du transport routier de marchandises mais également de voyageurs.

Si vous souhaitez nous contacter pour un projet de manifestation, n'hésitez pas à nous écrire en cliquant ICI




En Wallonie, près de 40 personnes perdent chaque année la vie dans des accidents de la route impliquant un poids lourd. Le non-respect de la distance de sécurité entre usagers est en cause dans 20% de ces accidents. L’AWSR lance aujourd’hui une campagne de sensibilisation pour inciter automobilistes et chauffeurs de poids lourds à garder leurs distances lors de certains manœuvres.

Les accidents de camions en chiffres :

En 2017, 554 accidents corporels impliquaient au moins un poids lourd en Wallonie. Ces accidents ont causé la mort de 38 personnes et 725 victimes ont été blessées.

Des victimes dans les voitures :

Lors d’une collision, les camions chargés de plusieurs tonnes provoquent un choc particulièrement violent pour les occupants des véhicules antagonistes, tandis que les occupants du camion bénéficient d’une

Les feux lumineux ne correspondent plus à notre époque ! Le SECOP-ITSRE demande que soit progressivement les feux lumineux... En cours d'écriture !