Nous l’oublions souvent lorsque l’on prend son véhicule et si nous l’oublions souvent, c’est parce que nous conduisons de manière machinale sans trop se préoccuper des phénomènes naturels dont aucun être n’échappe, y compris les « professionnels » qui utilisent la route pour leur activité professionnelle. Lorsque l’on dit « certains » en réalité c’est pratiquement tous les citoyens qui sont dans le cas et ce cas, c’est la méconnaissance de ces phénomènes naturels…

Il est donc bon de revenir sur ce phénomène qui provoque aussi des accidents de la circulation et pas que !

Combien de fois sur une journée de travail ne voyons nous pas un véhicule qui dévie de sa trajectoire ? Plusieurs dizaines pour ne pas dire « plusieurs centaines » par jour.

Il existe trois éléments importants pour garder une bonne trajectoire et donc, éviter une sortie de route ou un accrochage.

Il nous arrive de circuler un peu partout en Europe lors de nos activités professionnelles et parfois même au-delà de l’Europe. Il nous arrive aussi de faire des constats négatifs mais également positifs sur des aspects qui touchent à la Sécurité Routière. Nous n’avons pas trouvé l’initiative du rond-point de Braine-le-Château intrigante ni surprenante mais géniale tout simplement. C’est pourquoi nous apportons un coup de projecteur sur cette nouveauté qui, nous l’espérons, se répandra dans nos Villes et Communes car celle-ci est un plus, selon nous, pour la Sécurité Routière et plus particulièrement pour les cyclistes qui ne sont pas toujours visibles, surtout lorsqu’ils se retrouvent dans des angles morts de nos véhicules.

 

Après cette longue période atypique quant à nos déplacements, et le développement de la mobilité douce, la rentrée de septembre peut s’avérer périlleuse sur les routes. L’Agence wallonne pour la Sécurité routière (AWSR) invite les usagers de la route à être attentifs les uns aux autres, pour un meilleur partage la route, et une sécurité renforcée.

Le 1er septembre sonne traditionnellement l’heure de la rentrée. Or cette année, avec les aléas du COVID19, c’est particulier : de nombreux cyclistes et piétons se sont déployés avec bonheur ces derniers mois et se déplacent au cœur d’une circulation relativement « allégée ». La donne va changer en septembre en termes de densité de trafic, et pourrait surprendre plus d’un usager de la route, qu’il soit piéton, automobiliste, cycliste, motard etc., avec le risque d’accident qui va de pair.  

Une sensibilisation à la sécurité routière des différents usagers s’impose donc.

En effet, à titre illustratif, déjà l’an dernier (2019), entre juillet/août et septembre, on a pu constater les évolutions suivantes :

-       Une hausse de 7% de la moyenne journalière du nombre d’accidents corporels.[1]

 

44 tonnes sur l’équivalent en surface de 12 feuilles A4, ça donne à réfléchir et pourtant, certains chauffeurs n’y font pas forcément attention !

Avec le refroidissement du temps en période hivernale, l’adhérence d’un pneumatique est moindre qu’en été. Quand il pleut, le taux d’adhérence n’est plus qu’à 0.6 ou 0.7 contre 0.8 en temps normal. Lorsqu’il neige, ce taux diminue encore pour arriver à 0.2 ou 0.1 d’adhérence mais quand la route est verglacée, ce taux diminue encore un peu plus pour arriver à 0.01 ou 0.02

L’adhérence des pneus d’une voiture ou d’un camion par exemple va varier suivant différents éléments :

 

(Vidéo) Alain DURANT, Président du conseil d'administration du SECOP-ITSRE asbl veut une nouvelle fois attirer l'attention des chauffeurs routiers et des autres utilisateurs du réseau routier, sur les véritables dangers dans notre mobilité. Parmi ceux-ci, l'utilisation du GGM et des applications telles que FaceBook, des GPS, des SMS etc. que beaucoup trop de gens utilisent alors qu'ils conduisent un véhicule. La nouvelle campagne de l'AWSR est donc soutenue par notre organisation. Afin d'illustrer cette nouvelle campagne, nous avons rencontré Pierre-Laurent FASSIN, le porte-parole de l'Agence Wallonne pour la Sécurité Routière (AWSR) 

L’exemple français n’a visiblement pas traversé la frontière franco-belge…

Le permis à points, que veulent instaurer nos nouveaux responsables politiques belges, est une mesure discriminatoire vis-à-vis des travailleurs qui utilisent un véhicule pour leur emploi. L’Interface pour le Transport et la Sécurité Routière en Europe tire la sonnette d’alarme !

Au niveau du Code de la Route, le retrait de points sera légalement rendu possible alors que dans certaines situations les travailleurs ne pourront pas faire autrement que d’enfreindre le Code de la Route.

 

Alors que depuis 2011, le nombre de tués tous moyens de transport confondus sur les routes wallonnes est en constante diminution, passant de 408 à 289 en 2017, les premiers chiffres disponibles pour les 3 premiers mois de l’année 2019 ne confirment malheureusement pas cette tendance. Sur les 3 premiers mois de l’année, le nombre de tués sur les routes wallonnes connaît une importante augmentation. Avec 59 tués sur place, les premiers mois de 2019 présentent un nombre de morts important et inquiétant puisque c’est 27 de plus que pour la même période de 2018 !

Pour établir ce constat, l’AWSR se base sur les données en provenance de la Police fédérale de la route et des unités de police locale à la suite d’accidents corporels.

Le premier trimestre 2019 est marqué par un nombre important et inquiétant de tués sur place par rapport au trimestre équivalent en 2018. Avec 59 tués sur place, les premiers mois de 2019 présentent une mortalité qui n’avait plus atteint un tel niveau depuis l’année 2013. Les chiffres du premier trimestre 2018 étaient exceptionnellement bas (32 tués sur place), le nombre de tués en 2019 présente donc une augmentation de 27 personnes soit 84 %.(Image d'illustration)