44 tonnes sur l’équivalent en surface de 12 feuilles A4, ça donne à réfléchir et pourtant, certains chauffeurs n’y font pas forcément attention !
Avec le refroidissement du temps en période hivernale, l’adhérence d’un pneumatique est moindre qu’en été. Quand il pleut, le taux d’adhérence n’est plus qu’à 0.6 ou 0.7 contre 0.8 en temps normal. Lorsqu’il neige, ce taux diminue encore pour arriver à 0.2 ou 0.1 d’adhérence mais quand la route est verglacée, ce taux diminue encore un peu plus pour arriver à 0.01 ou 0.02
L’adhérence des pneus d’une voiture ou d’un camion par exemple va varier suivant différents éléments :
Une autoroute particulièrement dangereuse par temps de pluie, c’est la E42. On se demande pour quelle bonne raison, l’eau ne s’évacue pas sur le bas-côté de l’autoroute. Pour quelle bonne raison l’eau reste stagnante sur la chaussée ? Tout ceci favorise le phénomène d’hydroplanage et d’aquaplanage. Comme nous le savons, ces phénomènes provoquent des accidents de la circulation. Outre les accidents et ne nombre de blessés et de morts, il y a aussi les milliers d’heures de travail perdues par les sociétés. En première ligne, les sociétés de transport.
C’est pourquoi, le SECOP-ITSRE asbl demande aux autorités d’analyser cette problématique et de résorber le risque d’accidents.
En descendant vers le viaduc de Cheratte sur la E40, des ornières se creusent sur la première bande de circulation et ceci à hauteur de la sortie de Herstal Haut-Sart.
Lorsqu’il pleut, l’adhérence des camions est remise en cause et les ornières rendent la tenue de route difficile. Il y a donc un réel risque d’accident à cet endroit. De plus, les automobilistes qui dépassent les camions jusqu’au dernier moment avant de se glisser sur la bande de décélération est également un autre facteur de risque à cet endroit. Le chauffeur d’un véhicule lourd doit piller sur ses freins, nous le constatons chaque jour.
Depuis quelques semaines déjà, l’éclairage sur les autoroutes est inexistant entre deux sorties. Les autorités régionales ont pris la décision d’éteindre l’éclairage public et ceci faisant suite à l’augmentation du prix de l’électricité. Pour rappel historique, l’éclairage public avait été installé sur nos autoroutes belges car à l’époque, la production d’énergies était du ressort de l’État. Comme il n’était pas possible de mettre les centrales nucléaires sur une position OFF la nuit, les autorités de l’époque avait pris cette décision d’éclairer nos autoroutes et ceci pour des raisons de sécurité.
Le SECOP-ITSRE comprend très bien la situation et le fait d’avoir pris cette décision et nous l’approuvons aussi pour une multitude de raisons. Cependant, nous faisons le constat que certains chantiers autoroutiers sont très compliqués à passer lorsque l’on doit conduire un camion et dans le noir. Souvent, la bande rétrécie sur laquelle doivent circuler des poids lourds, n’est pas au top et comporte des trous ou des déformations importantes. Parfois, les routiers doivent frôler une rambarde de sécurité car un automobiliste trop pressé veut absolument passer sans trop se soucier des difficultés qu’un chauffeur peut avoir.
Nous voyons passer de plus en plus d’annonces d’entreprises qui recherchent des chauffeurs avec un permis C ou CE mais qui veulent les engager sous contrat d’employé ! Attention à la perte de salaire !!!
Si le statut « employé » peut attirer certains chauffeurs et ainsi les sortir du monde « ouvrier », le statut change automatiquement la Commission Paritaire dans laquelle vous êtes ainsi que vos conditions de rémunérations. Le SECOP-ITSRE tire la sonnette d’alarme et ceci dans le but que ce qui est arrivé à certains de nos adhérents ne puisse pas arriver aux autres…
Dans les ronds-points Wallon, c’est disons-le franchement, l’anarchie surtout lorsqu’il faut emprunter ces ronds-points au volant d’un camion. En Flandre ; la majorité des ronds-points ont été revus et tout se passe bien mieux au nord du pays. Exemple en images au bas de cet article.
Nous le rappelons régulièrement dans nos communications, un camion n’est pas une voiture ! Il est plus large, plus long, plus lourd, il lui faut donc plus de place, il doit se déporter sur la gauche pour éviter d’abîmer les bordures qui elles-mêmes abiment les pneumatiques des camions. De plus, comme il est plus lourd, il met plus de temps à démarrer.