Lorsque l’on doit circuler avec un camion dans la majorité des ronds-points en Belgique, plusieurs constats s’imposent, le tout premier constat c’est celui de l’impossibilité pour un ensemble de type camion/remorque ou tracteur/semi-remorque de rester sur sa bande de roulage car les ronds-points en Belgique sont relativement petits. La remorque va toujours se déporter sur la bande de gauche et ainsi réduire la largeur de celle-ci. Malgré tout, n’importe quel automobiliste dépassera et ceci quitte à frôler le camion. Nous tenons à préciser que le chauffeur regardera dans son rétroviseur du côté droit pour vérifier que sa remorque n’escalade pas la bordure ou d’autres infrastructures qui pourraient dégrader les pneus de celle-ci. Et un camion, ce n’est pas une voiture ! La largeur de la cabine d’un camion obligera le conducteur à tourner la tête pour diriger son regard vers le rétroviseur.
Il arrive qu’un travailleur doit signer un contrat de travail dans une autre langue que sa langue maternelle. Dans cet article, nous insisterons sur ce que dit la loi et ce qu’un travailleur doit faire pour ne pas se faire piéger par son contrat de travail.
Un contrat de travail marie en quelque sorte un travailleur à son employeur et réciproquement, un employeur à son travailleur. Les contrats de travail sont régis principalement par la loi du 3 juillet 1978 et est donc toujours d’actualité à l’heure d’écrire ces quelques lignes. Il s’agit d’une loi de base pour tous les contrats de travail.
Nous faisons le constat que des GPS, spécialement commercialisés pour des conducteurs de véhicules lourds, ne servent plus à grand-chose de nos jours. En cause ? Des centaines de routes devenues interdites aux camions et qui ne sont pas renseignées auprès des différents constructeurs de GPS. Le résultat ? Des centaines de chauffeurs qui se font piéger et qui se retrouvent dans des situations parfois catastrophiques avec leur camion.
En Belgique, des communes interdisent l’accès sur certaines voiries aux camions pour différentes raisons qui, généralement sont bien légitimes. Parfois, il arrive aussi que ces interdictions soient des interdictions dites « de complaisances » !
Notre organisation syndicale milite en faveur d’une sécurité routière qui soit plus en accord avec la réalité vécue par les citoyens lorsqu’ils empruntent le réseau routier. Fort de notre expérience de la route, le SECOP-ITSRE asbl apporte ses solutions afin que les décideurs puissent prendre les bonnes décisions.
Prenons par exemple un cas parmi tant d’autres, les entrées et sorties d’autoroutes. Elles sont excessivement dangereuses et encore plus lorsque l’on conduit un camion. De plus, la pollution non négligeable, qui est générée par les véhicules qui freinent et puis qui doivent accélérer, devrait également attirer l’attention de nos responsables politiques, à moins que la sécurité routière et que l’aspect environnemental ne fassent pas parties de leurs véritables préoccupations !
Les radars qui permettent de contrôler le respect de l’interdiction de circuler dans certaines rues pour des camions est un véritable scandale et une arnaque de plus vis-à-vis des chauffeurs routiers.
Cette loi a été votée le 31 mai 2022 et avait été proposée à la commission Mobilité de la Chambre par un socialiste flamand du nom de Joris VANDENBROUCKE (Vooruit). Comme de quoi, socialisme ne rime pas toujours avec le « social » !
Les zones d’interdiction de circuler pour les véhicules de 3,5 tonnes et plus se multiplient depuis quelques années déjà. Cette mesure étant très difficilement contrôlable et contrôlée par la police, il a donc été décidé par nos parlementaires de contrôler l’entrée et la sortie de ces zones d’exclusion pour les camions par des radars automatiques.
L’un de nos adhérents nous raconte l’histoire incroyable qu’il a vécu en Allemagne. Le SECOP-ITSRE n’est pas resté insensible à ce que l’on pourrait appeler une véritable arnaque ou un véritable piège !
N’ayons pas peur de le dire et ceci même s’il s’agit des autorités allemandes. La pratique ressemble plus à du racket légalisé plutôt qu’à une véritable action de contrôle.
Le 11 janvier 2023, l’un de nos adhérents circulait dans un véhicule de type semi-remorque lorsqu’il a été confronté à une inscription en allemand sur un panneau routier à affichage variable comme il en existe aussi en Belgique. Ce panneau était situé à au moins un kilomètre d’un parking. Ne parlant pas l’allemand et fatalement ne pouvant donc le lire, il n’a rien compris à ce qui était finalement demandé aux chauffeurs routiers, c’est-à-dire d’emprunter le parking obligatoirement mais ça, il le saura quelques instants plus tard.