Après cette longue période atypique quant à nos déplacements, et le développement de la mobilité douce, la rentrée de septembre peut s’avérer périlleuse sur les routes. L’Agence wallonne pour la Sécurité routière (AWSR) invite les usagers de la route à être attentifs les uns aux autres, pour un meilleur partage la route, et une sécurité renforcée.
Le 1er septembre sonne traditionnellement l’heure de la rentrée. Or cette année, avec les aléas du COVID19, c’est particulier : de nombreux cyclistes et piétons se sont déployés avec bonheur ces derniers mois et se déplacent au cœur d’une circulation relativement « allégée ». La donne va changer en septembre en termes de densité de trafic, et pourrait surprendre plus d’un usager de la route, qu’il soit piéton, automobiliste, cycliste, motard etc., avec le risque d’accident qui va de pair.
Une sensibilisation à la sécurité routière des différents usagers s’impose donc.
En effet, à titre illustratif, déjà l’an dernier (2019), entre juillet/août et septembre, on a pu constater les évolutions suivantes :
- Une hausse de 7% de la moyenne journalière du nombre d’accidents corporels.[1]
L’ETF, la Fédération européenne des travailleurs des transports lance une enquête en ligne sur la fatigue des conducteurs routier et ceci partout en Europe.
En 2013, le syndicat du SECOP-ITSRE dénonçait déjà cette problématique. S’en est suivi un travail de longue haleine qui a conduit en 2018 à l’élaboration d’un site internet qui vous pourrez trouver à l’adresse www.absence-de-vigilance.be
Bien entendu, le SECOP-ITSRE se montre ravit qu’une grande organisation comme celle de l’ETF se préoccupe de ce genre du sujet qui, il faut bien le dire, ne préoccupait pas plus que ça les syndicats et encore moins les fédérations patronales.
Outre cette grande enquête, que nous vous conseiller de participer, l’ETF veut aussi sensibiliser les conducteurs à identifier et à traiter les causes tout en récoltant des données afin d’analyser l’impact de la fatigue sur les chauffeurs. Le SECOP-ITSRE soutient pleinement cette initiative.
Notre fonction première de syndicaliste est de défendre nos adhérents du mieux que nous pouvons. Dans les moments difficiles que nous vivons suite à la pandémie mondiale de COVID-19, la société civile s’organise afin de répondre aux différents problèmes vécus par la population. C’est le cas aussi pour notre organisation syndicale !
Depuis le début de la crise sanitaire et du confinement de la population, notre organisation a entendue avec beaucoup d’attention nos adhérents qui nous faisaient part de leurs problèmes dont celui d’être obligé de travailler alors que leur employeur ne leur fournissait pas de masque de protection et encore moins de gel hydroalcoolique pour se désinfecter les mains. C’est ainsi que nous avions appris que certaines sociétés ne faisaient pas respecter la « distanciation sociale » imposée par le Gouvernement.
Le port d’Anvers est la toute première institution au monde à tester un bracelet de distanciation sociale. Le Romware Covid Radius est une technologie numérique développée par la société Rombit. Il s’agit d’un bracelet qui est enrichi de nouvelles fonctionnalités et qui devrait nous permettre de « mieux » vivre durant cette période de crise sanitaire, qui ne fait que commencer…
Ce n’est pas parce que nous traversons une pandémie mondiale que le port d’Anvers s’est arrêté de charger ou de décharger des containers maritimes ainsi que d’autres types de marchandises. Pour effectuer ce travail, de nombreux travailleurs sont en activité sur les darses. Pour éviter que ceux-ci ne se retrouvent trop près les uns des autres et qu’ils puissent respecter la distanciation sociale, le port d’Anvers (Antwerpen) a pris les devants afin d’éviter tant que possible, la propagation de l’épidémie au sein du personnel portuaire.
Le Conseil européen, sous la présidence du très libéral Charles Michel, vient de franchir une nouvelle étape d’importance pour l’harmonisation des transports routiers.
A noter que les décisions ne sont pas encore d’application et ceci tant que le texte ne sera pas adopté en deuxième lecture au Parlement européen. Une fois cette dernière étape franchie pour le Parlement européen, il restera encore une étape ultime qui est la retranscription dans le droit des pays européens.
Pour ceux qui croyaient que la terre s’était arrêtée de tourner faute de COVID-19, et bien, ils se sont trompés ! A nous de préciser que tout n’est pas négatif mais tout n’est pas non plus tout rose…
Les règles ont été révisées pour le détachement des conducteurs. Outre ceci, la législation sur les temps de repos des conducteurs ainsi qu’une meilleure application des règles de cabotages ont été débattus par les parlementaires européens.
Gäbor, c’est le prénom de ce chauffeur hongrois qui préfère travailler plutôt que de rester chez lui en attendant que ça se passe…
Depuis une quinzaine de jours, les camions de l’entreprise pour laquelle il travaille habituellement, sont à l’arrêt et ceci suite à l’épidémie de COVID-19 que nous connaissons depuis quelques semaines en Europe.
Plutôt que de rester inactif chez lui, Gäbor a pris la décision de se rendre utile et s’est mis à la disposition d’une société de ramassage des déchets ménagers située non-loin de Budapest en Hongrie.
Alors qu’il avalait des centaines de kilomètres chaque jour et ceci depuis bien des années déjà, aujourd’hui il ne fait plus que des courtes distances, pour ne pas dire des « très » courtes distances.
Son message « je demande aux utilisateurs du réseau routier de faire attention quand vous croisez un camion de ce type. Le danger vient de partout et nous faisons ce travail dans l’intérêt collectif » A lui d’ajouter qu’il se rend mieux compte de la difficulté de ce travail qui est un travail pénible, lourd et épuisant. Il ne verra plus jamais les travailleurs de ce secteur comme avant…