Conduire un camion demande beaucoup plus d’anticipation que lorsque l’on conduit un véhicule plus léger. Et pourtant, nos autorités n’en prennent pas conscience puisque le Code de la Route autorise le dépassement d’un véhicule jusqu’à la sortie d’une autoroute.
Lorsqu’un automobiliste dépasse un camion jusqu’au dernier moment avant d’emprunter la bande de décélération, il prend aussi le risque de se retrouver derrière un autre camion qui le précède. Lorsque la bande de décélération est saturée, il arrive très souvent que l’automobiliste freine brusquement sans trop se soucier du camion qu’il vient de dépasser. Certains usagers s’arrêtent même sur la première bande de circulation et ceci en attendant qu’un autre automobiliste veuille bien le laisser s’intégrer dans la file. Ce n’est pas souvent le cas car les automobilistes qui attendent leur tour ne sont pas souvent d’accord de laisser passer un… opportuniste !
4.850 € c'est le prix d'un kilogramme de LNG ! Un véritable scandale écologique...
Il y a encore quelques mois, les constructeurs poussaient les transporteurs à acheter des camions plus propres pour l’environnement. Les constructeurs mais également les clients qui voulaient se donner une image plus « propre » pour le transport de leurs marchandises.
Le LNG, c’est ce gaz qui est utilisé par une bonne partie des camions de nouvelle génération dont le moteur fonctionne uniquement avec ce gaz. Plusieurs transporteurs laissent ce type de camion sur leur parking et pour cause !
Si le diesel se compte en litre, le LNG lui se compte en kilogramme. On considère qu’un kilo de LNG serait l’égal à un litre de diesel. Mais le calcul est vite fait pour celui qui doit payer la facture énergétique pour ce type de camion.
Un camion qui roule avec ce carburant consomme approximativement vingt-trois kilogrammes pour faire cent kilomètres contre une trentaine pour un moteur diesel.
L’augmentation du prix du LNG est tellement considérable que la majorité des transporteurs privilégient de laisser ce type de camion sur… leur parking, ressortant leurs bons vieux diesels bien plus polluants.
Notre syndicat rembourse ton PV !
Face à l’incompréhension de certains dirigeants politiques, qui imaginent tout et n’importe quoi pour éviter les camions sur le territoire communal, notre syndicat a prix la décision de rembourser aux chauffeurs adhérents au syndicat, le prix du procès-verbal qui lui aurait été attribué et ceci lorsque ce chauffeur emprunte une voirie interdite aux poids lourds excepté à la circulation locale ou à la desserte locale.
C’est en conduisant un camion que l’on peut se rendre compte qu’il devient impossible de travailler une seule journée sans devoir emprunter à un moment donné, une voirie de ce type.
Les premiers mois de l’année 2022 ont été particulièrement meurtriers sur les routes wallonnes et l’alcool au volant a largement contribué à ce triste bilan. Par rapport à la même période en 2021, le pourcentage de conducteurs sous l’influence d’alcool impliqués dans des accidents est passé de 9 à 13%.Pour sensibiliser les conducteurs wallons aux risques de l’alcool au volant, la Ministre wallonne de la Sécurité routière, Valérie De Bue, et l’AWSR proposent une solution concrète : des bornes éthylotests interactives dans les lieux de fête.
L’Europe se trompe en matière de transport et de sécurité routière !
Un chauffeur travaillant pour une société belge a été verbalisé pour une fois 4 minutes de dépassement et un autre dépassement de 2 minutes sur son temps de conduite et ceci sur les 28 derniers jours de prestation. 300 € c’est ce qu’il a dû payer en perception immédiate.
Cette affaire nous fait franchement penser à du racket organisé légalement par l’État suisse. N’ayons pas peur de dire que ce genre d’affaire n’est pas faite pour arranger notre mécontentement vis-à-vis des règles européennes en matière de transport et de sécurité routière ! Visiblement, la Suisse, qui n’est pas dans l’Union Européenne, respecterait la législation européenne alors qu’elle est franchement, n’ayons pas peur de le dire, complètement en marge des réalités vécues par les routiers.
Comment peut-on encore faire du transport en Belgique quand on sait que certains clients donnent des heures de rendez-vous pour le chargement et déchargement des camions ? Comment peut-on encore planifier des transports dans notre Pays ? C’est la question que nous nous posons !
Il suffit d’une seule journée au volant d’un camion en Belgique pour se rendre compte de l’état lamentable de l’organisation des chantiers qui perturbent complètement les activités du transport routier.
Entre Vous ne pouvez pas faire cent kilomètres sans être à l’arrêt pour raison de files. La majorité de ces files sont causées par l’organisation des chantiers qui ne sont pas toujours organisés de manière bien coordonnée.