Voici plusieurs années que les syndicats historiques ainsi que les fédérations patronales planchent sur cette nouvelle classification de fonction dans le secteur du transport routier de marchandises. C’est finalement ce jeudi 17 novembre 2022 que les représentants des travailleurs et ceux des employeurs se sont mis d’accord sur cette nouvelle classification de fonctions.
Toutes les entreprises de transport doivent, avant le 1er janvier 2023, attribuer à l’ensemble de son personnel ouvrier l’une des quatre classes définies dans ces accords. La classe attribuée aux travailleurs déterminera le salaire horaire de base.
Avis à nos adhérents. Ce jeudi 17 novembre 2022, l’un de nos membres s’est fait arrêter par la police fédérale à Gand. Alors que celui-ci était en train de consulter son GSM qu’il utilisait pour sa fonction GPS, un policier l’a contrôlé et lui a infligé une lourde peine, bien plus lourde que les 174 € habituel d’un PV pour l’utilisation d’un GSM en conduisant.
Le policier a pris contact avec le Procureur du Roi qui lui a donc signifié un retrait de son permis de conduire pour une durée de huit jours. Ceci représente approximativement un montant de 750 € net pour ce chauffeur.
Qu’en pense le SECOP-ITSRE ?
44 tonnes sur l’équivalent en surface de 12 feuilles A4, ça donne à réfléchir et pourtant, certains chauffeurs n’y font pas forcément attention !
Avec le refroidissement du temps en période hivernale, l’adhérence d’un pneumatique est moindre qu’en été. Quand il pleut, le taux d’adhérence n’est plus qu’à 0.6 ou 0.7 contre 0.8 en temps normal. Lorsqu’il neige, ce taux diminue encore pour arriver à 0.2 ou 0.1 d’adhérence mais quand la route est verglacée, ce taux diminue encore un peu plus pour arriver à 0.01 ou 0.02
L’adhérence des pneus d’une voiture ou d’un camion par exemple va varier suivant différents éléments :
Une autoroute particulièrement dangereuse par temps de pluie, c’est la E42. On se demande pour quelle bonne raison, l’eau ne s’évacue pas sur le bas-côté de l’autoroute. Pour quelle bonne raison l’eau reste stagnante sur la chaussée ? Tout ceci favorise le phénomène d’hydroplanage et d’aquaplanage. Comme nous le savons, ces phénomènes provoquent des accidents de la circulation. Outre les accidents et ne nombre de blessés et de morts, il y a aussi les milliers d’heures de travail perdues par les sociétés. En première ligne, les sociétés de transport.
C’est pourquoi, le SECOP-ITSRE asbl demande aux autorités d’analyser cette problématique et de résorber le risque d’accidents.
En descendant vers le viaduc de Cheratte sur la E40, des ornières se creusent sur la première bande de circulation et ceci à hauteur de la sortie de Herstal Haut-Sart.
Lorsqu’il pleut, l’adhérence des camions est remise en cause et les ornières rendent la tenue de route difficile. Il y a donc un réel risque d’accident à cet endroit. De plus, les automobilistes qui dépassent les camions jusqu’au dernier moment avant de se glisser sur la bande de décélération est également un autre facteur de risque à cet endroit. Le chauffeur d’un véhicule lourd doit piller sur ses freins, nous le constatons chaque jour.
Depuis quelques semaines déjà, l’éclairage sur les autoroutes est inexistant entre deux sorties. Les autorités régionales ont pris la décision d’éteindre l’éclairage public et ceci faisant suite à l’augmentation du prix de l’électricité. Pour rappel historique, l’éclairage public avait été installé sur nos autoroutes belges car à l’époque, la production d’énergies était du ressort de l’État. Comme il n’était pas possible de mettre les centrales nucléaires sur une position OFF la nuit, les autorités de l’époque avait pris cette décision d’éclairer nos autoroutes et ceci pour des raisons de sécurité.
Le SECOP-ITSRE comprend très bien la situation et le fait d’avoir pris cette décision et nous l’approuvons aussi pour une multitude de raisons. Cependant, nous faisons le constat que certains chantiers autoroutiers sont très compliqués à passer lorsque l’on doit conduire un camion et dans le noir. Souvent, la bande rétrécie sur laquelle doivent circuler des poids lourds, n’est pas au top et comporte des trous ou des déformations importantes. Parfois, les routiers doivent frôler une rambarde de sécurité car un automobiliste trop pressé veut absolument passer sans trop se soucier des difficultés qu’un chauffeur peut avoir.