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Plusieurs de nos adhérents ont été confrontés à des employeurs peu scrupuleux alors qu’ils étaient sous contrat de travail à durée déterminée. Nous rappellerons dans cet article quels sont les pièges à éviter justement pour éviter de devoir payer une somme d’argent à l’employeur !
Le contrat de travail à durée déterminée est un contrat qui mentionne une date de début ainsi qu’une date de fin du contrat ou dans certains cas, ce type de contrat peut faire mention d’un événement comme par exemple la fin d’un travail déterminé.
La législation autorise les deux parties (travailleur et employeur) à signer plusieurs contrats à durée déterminée. Cependant, s’il n’existe aucune interruption attribuable au travailleur, les deux parties sont censées avoir conclu un contrat de travail à durée indéterminée.
Par ailleurs, il existe également deux possibilités de conclure légalement des contrats de travail à durée déterminée successifs :
Les troubles du sommeil ne sont pas sans conséquences. En effet, ils peuvent engendrer des effets négatifs dans la vie diurne et par conséquent dans la vie professionnelle. Un manque de sommeil ou une altération de la qualité du sommeil va diminuer la résistance d’un travailleur et entraînera un retentissement sur la qualité de sa journée.
Les conséquences sur le lieu de travail sont les suivantes : Diminution de la résistance au stress Fatigue Irritabilité Troubles de l’humeur Troubles de la mémoire Troubles de la concentration Diminution de la vigilance Diminution des performances Erreurs de jugement Absentéisme
Plus largement, les troubles du sommeil et la perturbation de la vigilance qu’ils engendrent vont avoir un impact sur la sécurité au travail et les risques d’accident.
Un trouble du sommeil non soigné risque de s’aggraver avec le temps. Il est dans l’intérêt du travailleur et de l’entreprise que la difficulté soit prise au sérieux et qu’une consultation soit effectuée rapidement vers un médecin.
Le travail et ses conséquences sur le sommeil
Certaines conditions de travail auront un impact négatif sur le sommeil : travail en pauses, horaires irréguliers, décalage horaire, stress important, …
Lorsque le travail est posté ou débute tôt (avant 7h), le temps de sommeil sera réduit et le risque d’accident de travail ou d’arrêt de travail augmentera. Ce constat est également valable pour les postes très longs (> 16 heures) et les longues semaines de travail (> 55 heures).
Le SECOP-ITSRE a rencontré les dirigeants d’une Spin Off de Liège. La société PHASYA est localisée sur les hauteurs d’Angleur dans le Parc scientifique du Sart Tilman, à proximité de l'université de Liège et du CHU. Cette société propose une solution particulièrement intéressante en matière de sécurité routière mais pas seulement !
Le produit développé durant plusieurs années par la société peut être utilisée dans diverses applications telles que la sécurité, le diagnostic médical et la recherche. Les états physiologiques et cognitifs tels que la somnolence influencent la capacité d’un individu à effectuer une tâche ou à prendre une décision. La mesure des paramètres oculaires permet de comprendre l’activité du cerveau et le comportement du regard.
Plus de 170 chauffeurs se sont manifestés à la suite d’une recherche demandée par une PME du transport. Tous les candidats avaient une expérience bien trempée dans le secteur et savaient ce qu’était un camion…
Comme de quoi, les fédérations patronales, celles qui nous disent à longueur d’année qu’il y a une pénurie de chauffeur routier, se trompent malencontreusement ou bien, ne disent pas toute la vérité sur la situation. Nous remarquerons que les médias tombent dans le piège de la malhonnêteté de ces fédérations du transport.
Actuellement, il y a deux thèses qui s’affrontent. Il y a tout d’abord celle qui est relayée continuellement par les médias et qui vise à dire qu’on ne trouve plus de chauffeur en Belgique et que c’est pour cela que les entreprises belges doivent aller chercher de la main d’œuvre à l’étranger (entendez : Slovaquie, Roumaine, Pologne,…). Cette première thèse est bien entendu relayée par les Fédérations patronales du transport ainsi que certaines personnes qui sont proches du patronat.
Ensuite, il y a l’autre thèse, celle qui est vérifiée et confortée à chaque fois que nous rencontrons l’un de nos affiliés et qui dit tout autre chose. La majorité des chauffeurs en ont ras-le-bol. Dans le passé, le fils d’un chauffeur devenait lui-même chauffeur. Aujourd’hui, quel est le chauffeur qui aurait l’envie de pousser son fils dans un secteur comme celui qui nous est laissé par des employeurs peu scrupuleux ?
A en croire l’expérience vécue par un dépanneur du Hainaut, il semblerait que le secteur du dépannage soit aussi touché par la concurrence venue de l’Europe de l’Est.
L’histoire remonte à la semaine passée. Un dépanneur est appelé afin d’effectuer le dépannage d’un camion de type semi-remorque et immatriculé en Pologne. Le dépannage s’effectue normalement et l'entreprise de dépannage adresse un devis à la société polonaise afin de réparer l’embrayage défectueux. Celui-ci jugé trop cher, la société polonaise refuse le devis. Le dépanneur sort alors le camion de son entreprise et le laisse devant chez lui.
Après deux jours et le camion toujours immobilisé à la même place, il voit arriver un dépanneur… polonais. Camionnette immatriculée en Pologne et un mécanicien ne parlant ni le français, ni le néerlandais et encore moins l’allemand !
Le SECOP-ITSRE s’est alors penché sur ce problème en se posant une première question : Détachement ou pas détachement du travailleur dans ce cas-là ?