Nos amis français du site internet www.fierdetreroutier.com fustigent aussi sur les interdictions de dépasser entre les poids-lourds et pour cause, de nombreux accidents se produisent sur le réseau routier français aussi ! Ce mercredi 25 octobre 2017, un nouvel accident grave s'est encore déroulé sur la RN10.
Fierdetreroutier : La N10 a une nouvelle fois été le théâtre d’un drame horrible. Ce mercredi 25 octobre 2017, ce sont deux chauffeurs qui y ont laissé leur vie en payant le prix fort.
On le sait tous, le monde des routiers subit l’irresponsabilité des autorités, celles-ci mettent en place des interdictions de doubler sur des portions toujours plus longues de la N10. Les hélicoptères et les motards veillent à ce que personne ne double, Le résultat des courses, les camionneurs se retrouvent coincés sur la voie de droite ou il est de plus en plus compliqué de respecter de bonnes distances de sécurité.
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Il arrive assez souvent qu’un chauffeur doit attendre plusieurs heures avant que son camion ne soit chargé et ceci pour toute une série de « bonnes » raisons : élévateur en panne, changement d’équipe, réunion syndicale, mouvement d’humeur,… par contre, lorsqu’il est l’heure de reprendre la route, les heures perdues à attendre sont perdues. Qui a déjà rattrapé deux heures sur la route ? Personne car c’est impossible.
Combien de chauffeur ne doivent-ils pas finir le chargement en mettant leur tachygraphe sur la position « repos » quand ils ne retirent pas leur carte tachygraphe afin de mettre l’appareil sur « OUT » ? Ceci n’est un secret pour personne et les autorités qui contrôlent sont aussi au courant de la pratique… Bien entendu, pour éviter de perdre trop de temps, un temps qui a été perdu par un autre que le chauffeur lui-même, et bien le chauffeur reprendra la route après avoir passé une partie de son temps de repos à charger son camion.
Le SECOP-ITSRE dit STOP à l’hypocrisie qui règne dans le secteur depuis bien trop longtemps. Nous réclamons qu’en cas de procès-verbal pour dépassement de l’amplitude, et ceci dans le courant de la semaine en cours, le procès-verbal soit attribué uniquement à l’entreprise qui aura mis le chauffeur en retard sur son planning.
Chauffeurs de l’Est, l’Europe a décidé de ne rien décider non plus !
Aujourd’hui, l’Europe a décidé de ne pas décider du sort du GLIFOSAT ! Tient, le SECOP-ITSRE parle d’un produit chimique !!! C’était juste pour illustrer nos propos concernant la législation sur le détachement des travailleurs de l’Europe de l’Est ou du Portugal…
Et comme par hasard, l’Europe, une fois de plus, n’a rien décidé pour le sort des chauffeurs routiers de l’Est qui sont en situation de « détachement » et qui travaillent pour un certain nombre de nos transporteurs belges. Mais pour quelle raison exactement ? Et puis même, visiblement nos technocrates Députés européens, n’ont rien compris à la situation puisque des chauffeurs routiers « détachés », nous n’en avons jamais vu la couleur… Les employeurs qui les utilisent disent qu’ils sont chauffeurs internationaux et par conséquence, ils peuvent dormir dans leur camion n’importe où et dans n’importe quel pays…
Le détachement dans le transport ? Nous ne connaissons pas !
L'interdiction de dépasser des camions : la pire mesure routière d'après Benoit GODART /// Pour rappel, Benoit GODART est le porte parole de l'IBSR (qui vient de changer de nom) et le Ministre de tutelle de l'IBSR est le Ministre de la mobilité François BELOT. Le 20 janvier 2017, nous recevions un mail d'un attaché du cabinet du Ministre en question. Je vous laisse contenu de la demande au bas de ce premier texte. Ainsi que la réponse qui a été donnée par le syndicat du SECOP-ITSRE à cet attaché au bas de ce premier message. Vous pourrez ainsi constater que le SECOP-ITSRE fait son travail de terrain... La prochaine étape est de faire voter le retrait de cette interdiction de dépasser...
Avant tout, nous pouvons dire que cette convention collective de travail signée par les « partenaires sociaux » donc, par les organisations syndicales officiellement « reconnues » que sont la FGTB, la CGSLB et la CSC est l’une des plus mauvaise convention collective signée par les syndicats historiques.
N’ayons pas peur de le dire, le régime de flexibilité laisse la porte ouverte à n’importe quoi et du n’importe quoi, nous en voyons passer lorsqu’il s’agit de refaire le calcul du salaire justement dû au travailleur. Bien souvent, les employeurs obligent d’une manière ou d’autre autre, à laisser la position du tachygraphe sur « repos » même lorsque le chauffeur charge ou décharge son camion lui-même ! Oui, n’ayons pas peur de dire que le chauffeur n’utilise pas correctement son tachygraphe et là réside le problème…
Cet article aura le mérite d’exister et de dénoncer, une fois de plus, le travail de celles et ceux qui auraient dû défendre les travailleurs et qui, finalement, leur rend la vie encore plus compliquée.
Une nouvelle fois, le SECOP-ITSRE dénonce des chantiers autoroutiers mal signalés et très peu en accord avec la réalité de la conduite d’un camion !
C’est actuellement le cas sur l’autoroute A604 qui va de Seraing vers l’échangeur de Bierset. Cette autoroute est en travaux et deux bandes de circulation sont autorisées à la circulation des véhicules. Le problème qui se pose vient du fait que la séparation des bandes de circulation est faite uniquement avec la bande blanche qui, en temps normal, délimite la bande d’arrêt d’urgence de la première bande de circulation. Il n’y a aucune ligne jaune qui généralement indique très clairement la séparation de la chaussée lors de travaux de cette ampleur. Cette bande d’arrêt d’urgence ne permet pas le passage d’un camion car cette bande est beaucoup trop étroite par rapport aux dimensions d’un camion. Du côté droit de cette bande d’arrêt d’urgence, il y a une rigole qui peut devenir très dangereuse pour un chauffeur qui conduit un camion chargé.
N’oublions pas que l’axe routier qui permet au charroi qui charge des bobines métalliques de l’industrie liégeoise, de remonter vers l’échangeur de Loncin qui reste l’axe routier le plus commode en camion. Le bassin sidérurgique liégeois se situe en vallée de Meuse et les camions qui sortent de ces entreprises sont généralement très lourds.
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