Nous venons d’apprendre le décès d’une ancienne militante proactive du SECOP-ITSRE. Toutes nos pensées vont à sa famille et à ses proches. Greta avait rejoint le syndicat dans les premiers jours de sa création. Elle prenait de son temps pour aller distribuer les folders du syndicat dans les carrières en Wallonie Picarde et dans d’autres centres logistiques. Elle avait été désignée comme vice-Présidente du syndicat mais les statuts n’ont jamais repris cette décision car elle a quitté la structure syndicale pour ses propres raisons.
Il y a quelques mois, elle avait décidé de se préoccuper d’avantage d’elle et pour cause, elle avait un autre combat à mener. Un combat qu’elle n’a malheureusement pas gagné.
Repose en paix Greta,
Notre article comportera deux cas distincts. Le premier, c’est celui d’un employeur qui ne veut pas payer le salaire convenu pour différentes raisons. Le deuxième cas sera celui d’un employeur qui ne SAIT plus payer le salaire à ses travailleurs.
Un employeur qui ne veut pas payer le salaire convenu :
Il arrive parfois qu’un employeur ne veut pas payer le salaire à un travailleur. Trop souvent dans le secteur du transport, des employeurs gardent le salaire dû à un travailleur pour une raison X ou Y en guise de dédommagement. Prenons par exemple, un travailleur qui aurait consommé trop de communications téléphoniques avec l’appareil de son employeur.
Que dit la loi en la matière ?
La loi repose sur le principe suivant « Il est INTERDIT à l’employeur de restreindre de quelque manière que ce soit la liberté du travailleur de disposer de sa rémunération à son gré »
Cette histoire mérite d’être relayée et partagée sur les réseaux sociaux afin de témoigner d’un cas où l’Etat belge n’est pas tout à fait correct avec un travailleur qui n’a pas voulu profiter des allocations de chômages.
Il n’a jamais chômé un seul jour de sa vie. Un jour, son employeur le licencie pour mettre l’un de ses amis à sa place. Décidé de ne pas aller chômer, il vit durant 5 mois avec sa prime de licenciement et réfléchit sur son avenir professionnel. Arrivé au terme de son préavis, il décide de rejoindre une organisation en France et y travaille durant six mois. Durant ces six mois, il touchera un salaire net de 2.000 €, des impôts locaux sont déduits de son salaire brut mais visiblement, ce n’est pas assez !
Ce travailleur n’avait pas déclaré de domicile en France puisqu’il faisait la route (2 heures le matin et deux heures le soir). Donc, domicilié en Belgique, le fisc lui réclame les impôts sur son salaire perçu soit 4.900 €. Ce travailleur, qui n’avait pas voulu toucher des allocations de chômage a donc travaillé pour 7.100 € pour ses six mois d’activité en France. Son salaire mensuel est donc de 1.183,33 € NET. Avec ceci, le Fisc ne lui concède aucun frais de déplacement si ce n’est que l’abonnement social. Le travailleur a dû mettre de sa poche le carburant pour ses déplacements soit 6.920 kilomètres par mois à du 4 litres/100km soit pour un prix de 360 € mensuel en frais de déplacement…
Beaucoup de sociétés de transport travaillent avec des systèmes informatiques embarqués à bord des camions. Ces systèmes sont généralement connectés avec un système satellite donc, avec un appareillage qui voyage en orbite autour de la terre. Notre syndicat a déjà fait le constat dans le passé, qu’à certaines périodes de l’année, les données récoltées par ces systèmes informatiques n’étaient pas en accord avec la réalité de la lecture d’une carte tachygraphe. Après plusieurs semaines d’enquête afin de comprendre le pourquoi d’une telle situation, nous avons eu la réponse par un scientifique.
Tout le monde a déjà entendu parler des éruptions solaires et des perturbations que ces éruptions engendrent à certaines périodes de l’année. Que se passe-t-il exactement ? Le soleil émet en direction de la terre un vent de particules chargées qui interagissent avec la magnétosphère terrestre et cette interaction provoque des interférences. L’année 2013 a été particulièrement riche en interférences et c’est déjà à cette époque que le constat avait été fait lors d’un calcul de salaire. L’employée calculait les salaires des chauffeurs en fonction d’un système informatique embarqué à bord de ses véhicules alors que celui qui allait devenir le premier Président du SECOP-ITSRE et qui était syndicaliste pour une autre organisation, faisait son calcul en fonction de la lecture de la carte tachygraphe du chauffeur comme le prescrit la législation en matière de rémunération des chauffeurs salariés.
Ce petit tableau reprend les pics d’activité magnétique pour ces trois journées
Que faut-il faire si le boitier SATELLIC indique « indisponible » et qu'il est 3h00 du matin, et donc que les bureaux du transporteur sont fermés ?
Est-ce que le chauffeur peut prendre la route malgré tout ?
Faut-il prévenir à un numéro ? Si oui, lequel ?
Nous vous rappelons que ces mesures ont été prises par la société SATELLIC et en aucun cas par le syndicat… Cet article a été écrit en fonction d’une question qui avait été posée par l’un de nos adhérents…
Voici la réponse de la société SATELLIC :
Avant de lire la réponse de chez SATELLIC, n'oubliez pas de respecter la procédure mise en place dans votre entreprise.
Si l’OBU Satellic indique le message « indisponible » à 3h du matin, nous conseillons au chauffeur d’appeler directement notre service clientèle,
Cette information est principalement destinée aux chauffeurs qui ont encore la chance de faire des voyages vers le Sud de la France, en Espagne ou en Italie. Mieux vaut être bien informé qu’être stupidement infecté par un moustique… tigre !
Mais de quoi s’agit-il exactement ? Tout le monde a déjà entendu parler du réchauffement climatique. Avec ce réchauffement, certaines espèces animales et donc des insectes migrent dans nos contrées. C’est ainsi que le moustique tigre, qui était il y a encore peu cantonné dans les tropiques, a migré vers des contrées comme le sud de la France, l’Italie, une partie de l’Espagne et même jusqu’en Suisse.
Certains diront qu’il ne s’agit que d’un moustique mais celui-ci est un peu plus particulier puisqu’il peut provoquer des maladies comme le chikungunva ou encore le zika. Encore une fois, rien ne sert de paniquer !