Cette histoire mérite d’être relayée et partagée sur les réseaux sociaux afin de témoigner d’un cas où l’Etat belge n’est pas tout à fait correct avec un travailleur qui n’a pas voulu profiter des allocations de chômages.
Il n’a jamais chômé un seul jour de sa vie. Un jour, son employeur le licencie pour mettre l’un de ses amis à sa place. Décidé de ne pas aller chômer, il vit durant 5 mois avec sa prime de licenciement et réfléchit sur son avenir professionnel. Arrivé au terme de son préavis, il décide de rejoindre une organisation en France et y travaille durant six mois. Durant ces six mois, il touchera un salaire net de 2.000 €, des impôts locaux sont déduits de son salaire brut mais visiblement, ce n’est pas assez !
Ce travailleur n’avait pas déclaré de domicile en France puisqu’il faisait la route (2 heures le matin et deux heures le soir). Donc, domicilié en Belgique, le fisc lui réclame les impôts sur son salaire perçu soit 4.900 €. Ce travailleur, qui n’avait pas voulu toucher des allocations de chômage a donc travaillé pour 7.100 € pour ses six mois d’activité en France. Son salaire mensuel est donc de 1.183,33 € NET. Avec ceci, le Fisc ne lui concède aucun frais de déplacement si ce n’est que l’abonnement social. Le travailleur a dû mettre de sa poche le carburant pour ses déplacements soit 6.920 kilomètres par mois à du 4 litres/100km soit pour un prix de 360 € mensuel en frais de déplacement…
Beaucoup de sociétés de transport travaillent avec des systèmes informatiques embarqués à bord des camions. Ces systèmes sont généralement connectés avec un système satellite donc, avec un appareillage qui voyage en orbite autour de la terre. Notre syndicat a déjà fait le constat dans le passé, qu’à certaines périodes de l’année, les données récoltées par ces systèmes informatiques n’étaient pas en accord avec la réalité de la lecture d’une carte tachygraphe. Après plusieurs semaines d’enquête afin de comprendre le pourquoi d’une telle situation, nous avons eu la réponse par un scientifique.
Tout le monde a déjà entendu parler des éruptions solaires et des perturbations que ces éruptions engendrent à certaines périodes de l’année. Que se passe-t-il exactement ? Le soleil émet en direction de la terre un vent de particules chargées qui interagissent avec la magnétosphère terrestre et cette interaction provoque des interférences. L’année 2013 a été particulièrement riche en interférences et c’est déjà à cette époque que le constat avait été fait lors d’un calcul de salaire. L’employée calculait les salaires des chauffeurs en fonction d’un système informatique embarqué à bord de ses véhicules alors que celui qui allait devenir le premier Président du SECOP-ITSRE et qui était syndicaliste pour une autre organisation, faisait son calcul en fonction de la lecture de la carte tachygraphe du chauffeur comme le prescrit la législation en matière de rémunération des chauffeurs salariés.
Ce petit tableau reprend les pics d’activité magnétique pour ces trois journées
Que faut-il faire si le boitier SATELLIC indique « indisponible » et qu'il est 3h00 du matin, et donc que les bureaux du transporteur sont fermés ?
Est-ce que le chauffeur peut prendre la route malgré tout ?
Faut-il prévenir à un numéro ? Si oui, lequel ?
Nous vous rappelons que ces mesures ont été prises par la société SATELLIC et en aucun cas par le syndicat… Cet article a été écrit en fonction d’une question qui avait été posée par l’un de nos adhérents…
Voici la réponse de la société SATELLIC :
Avant de lire la réponse de chez SATELLIC, n'oubliez pas de respecter la procédure mise en place dans votre entreprise.
Si l’OBU Satellic indique le message « indisponible » à 3h du matin, nous conseillons au chauffeur d’appeler directement notre service clientèle,
Cette information est principalement destinée aux chauffeurs qui ont encore la chance de faire des voyages vers le Sud de la France, en Espagne ou en Italie. Mieux vaut être bien informé qu’être stupidement infecté par un moustique… tigre !
Mais de quoi s’agit-il exactement ? Tout le monde a déjà entendu parler du réchauffement climatique. Avec ce réchauffement, certaines espèces animales et donc des insectes migrent dans nos contrées. C’est ainsi que le moustique tigre, qui était il y a encore peu cantonné dans les tropiques, a migré vers des contrées comme le sud de la France, l’Italie, une partie de l’Espagne et même jusqu’en Suisse.
Certains diront qu’il ne s’agit que d’un moustique mais celui-ci est un peu plus particulier puisqu’il peut provoquer des maladies comme le chikungunva ou encore le zika. Encore une fois, rien ne sert de paniquer !
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Plusieurs faits impliquant des migrants nous sont rapportés depuis quelques semaines déjà. La situation devient pénible pour les routiers et principalement lorsqu’on trouve une place sur un parking. Beaucoup de migrants essayent de monter dans les semi-remorques dans le but de passer la manche. Lorsque le camion ne prend pas la bonne direction, ceux-ci veulent descendre le plus rapidement possible et n’hésitent pas à taillader la bâche du camion.
Un automobiliste a été le témoin d’une scène similaire sur l’autoroute entre Calais et Dunkerque en France. En dépassant un camion, il a vu un migrant jeter des caisses par un trou qu’il avait préalablement fait dans la bâche du camion et ceci dans le but que le chauffeur s’arrête.
La sécurité des chauffeurs routiers n’est plus assurée par les Gouvernements français ou belge. En Belgique, le parking situé à Waremme sur l’autoroute qui va de Liège à Bruxelles a été fermé suite à une bande de migrants qui traînent aux abords du parking. Plutôt que de les faire évacuer par la police, celle-ci préfère fermer le parking en attendant que l’orage se calme, ou plutôt en attendant que ces migrants cherchent une autre solution (pour ne pas dire « parking »)…
A Grand Bigard, sur un autre parking situé dans la banlieue de Bruxelles, des bâches ont aussi été tailladées par Des migrants. A Calais, ceux-ci n’hésitent pas un seul instant à fabriquer des barrages sur l’autoroute afin de pouvoir monter dans les camions qui vont en Grande Bretagne. Le SECOP-ITSRE avec sa plateforme d’information Europe Truckinf avait déjà réalisé une vidéo sur le sujet.
La situation devient explosive car beaucoup de routiers ne sont pas les mains vides. Le SECOP-ITSRE prévoit beaucoup plus de violence si les autorités ne font rien pour résorber les problèmes…
Nous apprenons que deux chauffeurs routiers « rebelles » auraient été verbalisés sur l’aire de repos de Waremme. Une aire de « repos » qui porte bien mal son nom un peu comme toutes les autres aires de « repos » du territoire belge. Pour qu’une aire de « repos » puisse s’appeler ainsi, il faudrait pour commencer que nos aires de stationnement puisse procurer une bonne qualité de repos aux chauffeurs routiers mais ce n’est pas le cas et nous le disons depuis 2006, année de création de l’ITSRE.
Nous dénonçons depuis bien des années le manque de place dans les aires de parking et venir fermer une aire de repos aussi importante pour un routier que celle de Waremme, c’est la goutte qui fait déborder le vase du SECOP-ITSRE. Nous n’en voulons pas aux policiers qui n’ont fait que leur travail et qui ont certainement été confrontés à des chauffeurs routiers excédés par cette situation. L’aire de repos de Waremme est une aire qui permet à un chauffeur de prendre une douche, quoi de plus normal après une journée de travail. Quoi de plus normal pour un chauffeur de pouvoir se poser sur une aire de stationnement qui lui procure la possibilité d’aller manger un bout au restaurant ou encore au shop de la station. Que dire de nos parkings sans sanitaire, sans toilette, des parkings où vous devez aller déféquer derrière un buisson un peu comme les animaux le font ? Voici des années que l’ITSRE a fait son tout premier état des lieux des parkings mis à la disposition des chauffeurs routiers. Voici des années qu’on se moque des chauffeurs…