Le SECOP-ITSRE a rencontré les dirigeants d’une Spin Off de Liège. La société PHASYA est localisée sur les hauteurs d’Angleur dans le Parc scientifique du Sart Tilman, à proximité de l'université de Liège et du CHU. Cette société propose une solution particulièrement intéressante en matière de sécurité routière mais pas seulement !
Le produit développé durant plusieurs années par la société peut être utilisée dans diverses applications telles que la sécurité, le diagnostic médical et la recherche. Les états physiologiques et cognitifs tels que la somnolence influencent la capacité d’un individu à effectuer une tâche ou à prendre une décision. La mesure des paramètres oculaires permet de comprendre l’activité du cerveau et le comportement du regard.
Plus de 170 chauffeurs se sont manifestés à la suite d’une recherche demandée par une PME du transport. Tous les candidats avaient une expérience bien trempée dans le secteur et savaient ce qu’était un camion…
Comme de quoi, les fédérations patronales, celles qui nous disent à longueur d’année qu’il y a une pénurie de chauffeur routier, se trompent malencontreusement ou bien, ne disent pas toute la vérité sur la situation. Nous remarquerons que les médias tombent dans le piège de la malhonnêteté de ces fédérations du transport.
Actuellement, il y a deux thèses qui s’affrontent. Il y a tout d’abord celle qui est relayée continuellement par les médias et qui vise à dire qu’on ne trouve plus de chauffeur en Belgique et que c’est pour cela que les entreprises belges doivent aller chercher de la main d’œuvre à l’étranger (entendez : Slovaquie, Roumaine, Pologne,…). Cette première thèse est bien entendu relayée par les Fédérations patronales du transport ainsi que certaines personnes qui sont proches du patronat.
Ensuite, il y a l’autre thèse, celle qui est vérifiée et confortée à chaque fois que nous rencontrons l’un de nos affiliés et qui dit tout autre chose. La majorité des chauffeurs en ont ras-le-bol. Dans le passé, le fils d’un chauffeur devenait lui-même chauffeur. Aujourd’hui, quel est le chauffeur qui aurait l’envie de pousser son fils dans un secteur comme celui qui nous est laissé par des employeurs peu scrupuleux ?
A en croire l’expérience vécue par un dépanneur du Hainaut, il semblerait que le secteur du dépannage soit aussi touché par la concurrence venue de l’Europe de l’Est.
L’histoire remonte à la semaine passée. Un dépanneur est appelé afin d’effectuer le dépannage d’un camion de type semi-remorque et immatriculé en Pologne. Le dépannage s’effectue normalement et l'entreprise de dépannage adresse un devis à la société polonaise afin de réparer l’embrayage défectueux. Celui-ci jugé trop cher, la société polonaise refuse le devis. Le dépanneur sort alors le camion de son entreprise et le laisse devant chez lui.
Après deux jours et le camion toujours immobilisé à la même place, il voit arriver un dépanneur… polonais. Camionnette immatriculée en Pologne et un mécanicien ne parlant ni le français, ni le néerlandais et encore moins l’allemand !
Le SECOP-ITSRE s’est alors penché sur ce problème en se posant une première question : Détachement ou pas détachement du travailleur dans ce cas-là ?
(Simulateur des Amendes) Le tarif des amendes routières sera revu à la hausse dès ce mardi 2 mai et ceci sur tout le territoire wallon. Une augmentation de 10% sur l’ensemble des infractions de roulage. En réalité, les amendes n’avaient plus été indexées depuis des années.
Le fait de téléphoner en conduisant vous coûtera 110 € au lieu de 100 € et brûler un feu lumineux au rouge vous coûtera 110 € à la place de 100 €
Deux infractions changent de catégorie :
Le prix à payer pour un défaut du port de la ceinture de sécurité sera de 110€ au lieu de 50 € et le fait de ne pas attacher des enfants coûtera 165 € à la place de 100 €. Cette infraction passe ainsi que la catégorie 2 à la catégorie 3 du catalogue des infractions.
(Vidéo) La prévention est indispensable afin d’informer la communauté des utilisateurs du réseau routier. Dans ce cadre, notre organisation a eu l’opportunité de teste un matériel pédagogique lors d’une exposition de camion en Belgique. Le matériel en question était quelques paires de lunettes un peu spéciales qui permettent à un individu de se retrouver dans un état d’ébriété mais en étant conscient des réelles difficultés que l’on a lorsque l’on a ingurgité de l’alcool ou des drogues…
En parcourant un circuit improvisé, le chauffeur peut ainsi se rendre compte que tout n’est pas aussi facile que ça lorsque l’on a consommé ces matières dangereuses pour la sécurité routière mais également pour la santé…
Le matériel nous avait été prêté par l’Agence Wallonne pour la Sécurité Routière. www.awsr.be Merci à elle !