Actuellement, il y a deux thèses qui s’affrontent. Il y a tout d’abord celle qui est relayée continuellement par les médias et qui vise à dire qu’on ne trouve plus de chauffeur en Belgique et que c’est pour cela que les entreprises belges doivent aller chercher de la main d’œuvre à l’étranger (entendez : Slovaquie, Roumaine, Pologne,…). Cette première thèse est bien entendu relayée par les Fédérations patronales du transport ainsi que certaines personnes qui sont proches du patronat.
Ensuite, il y a l’autre thèse, celle qui est vérifiée et confortée à chaque fois que nous rencontrons l’un de nos affiliés et qui dit tout autre chose. La majorité des chauffeurs en ont ras-le-bol. Dans le passé, le fils d’un chauffeur devenait lui-même chauffeur. Aujourd’hui, quel est le chauffeur qui aurait l’envie de pousser son fils dans un secteur comme celui qui nous est laissé par des employeurs peu scrupuleux ?
A en croire l’expérience vécue par un dépanneur du Hainaut, il semblerait que le secteur du dépannage soit aussi touché par la concurrence venue de l’Europe de l’Est.
L’histoire remonte à la semaine passée. Un dépanneur est appelé afin d’effectuer le dépannage d’un camion de type semi-remorque et immatriculé en Pologne. Le dépannage s’effectue normalement et l'entreprise de dépannage adresse un devis à la société polonaise afin de réparer l’embrayage défectueux. Celui-ci jugé trop cher, la société polonaise refuse le devis. Le dépanneur sort alors le camion de son entreprise et le laisse devant chez lui.
Après deux jours et le camion toujours immobilisé à la même place, il voit arriver un dépanneur… polonais. Camionnette immatriculée en Pologne et un mécanicien ne parlant ni le français, ni le néerlandais et encore moins l’allemand !
Le SECOP-ITSRE s’est alors penché sur ce problème en se posant une première question : Détachement ou pas détachement du travailleur dans ce cas-là ?
(Simulateur des Amendes) Le tarif des amendes routières sera revu à la hausse dès ce mardi 2 mai et ceci sur tout le territoire wallon. Une augmentation de 10% sur l’ensemble des infractions de roulage. En réalité, les amendes n’avaient plus été indexées depuis des années.
Le fait de téléphoner en conduisant vous coûtera 110 € au lieu de 100 € et brûler un feu lumineux au rouge vous coûtera 110 € à la place de 100 €
Deux infractions changent de catégorie :
Le prix à payer pour un défaut du port de la ceinture de sécurité sera de 110€ au lieu de 50 € et le fait de ne pas attacher des enfants coûtera 165 € à la place de 100 €. Cette infraction passe ainsi que la catégorie 2 à la catégorie 3 du catalogue des infractions.
(Vidéo) La prévention est indispensable afin d’informer la communauté des utilisateurs du réseau routier. Dans ce cadre, notre organisation a eu l’opportunité de teste un matériel pédagogique lors d’une exposition de camion en Belgique. Le matériel en question était quelques paires de lunettes un peu spéciales qui permettent à un individu de se retrouver dans un état d’ébriété mais en étant conscient des réelles difficultés que l’on a lorsque l’on a ingurgité de l’alcool ou des drogues…
En parcourant un circuit improvisé, le chauffeur peut ainsi se rendre compte que tout n’est pas aussi facile que ça lorsque l’on a consommé ces matières dangereuses pour la sécurité routière mais également pour la santé…
Le matériel nous avait été prêté par l’Agence Wallonne pour la Sécurité Routière. www.awsr.be Merci à elle !
Taxe Kilométrique : Quelles sont les réelles intentions du Ministre du Transport Di Antonio ? Nous nous posons la question mais quoi qu’il en soit, la dorsale wallonne risquerait d’être complètement saturée si le projet du Ministre aboutissait !
La politique belge nous a appris depuis bien des années à nous méfier des grandes déclarations de nos politiques. Dans ce contexte, nous pouvons nous imaginer beaucoup de choses car, soyons honnêtes, plus personne ne respecte l’électeur quand il s’agit d’être élu… Carlo Di Antonio vient de lancer sa grande idée de taxer encore un peu plus les transporteurs en augmentant la taxe kilométrique sur les axes routiers qui transitent par Bruxelles et ceci sous le prétexte du désengorgement des routes et autoroutes qui mènent à la Capitale belge.
De plus en plus de chauffeurs routiers utilisent une caméra de bord appelée aussi « DASHCAM » c’est pourquoi le SECOP-ITSRE s’est penché sur le sujet. Nous avons donc interpellé la Commission vie privée, afin de savoir ce qu’il en était de la législation sur l’utilisation de ce type de technologie.
Pour les DASHCAM qui sont installées afin de collecter des preuves en cas de collisions, on ne parle pas de « données à caractère personnel ordinaires comme par exemple un nom, une adresse, un numéro de téléphone,…) mais bien de données à « caractère personnel judiciaires ».
En principe, la loi « vie privée »interdit le traitement de telles données à caractères personnel judiciaires. Cette interdiction connait toutefois plusieurs exceptions. L’une de ces exceptions qui pourrait être invoquée est celle où le traitement des données concernerait la gestion des propres contentieux.
Dans ce cas, l’utilisation d’une DASHCAM serait possible, à condition de respecter les autres dispositions de la loi privée.
Le propriétaire de la DASHCAM sera considéré comme le responsable du traitement des données. En tant que tel, il devra