Plus de 3.300 chauffeurs routiers Scandinaves se sont rassemblés sur un groupe FaceBook afin de dénoncer les irrégularités constatées dans le secteur du transport dans leur pays. Le SECOP-ITSRE suit ce groupe depuis plusieurs mois afin de lire et d’analyser le contenu de leurs textes et de leurs revendications et ceci dans le but de ne pas nous faire le relais d’une organisation d’extrême droite.
Leurs constats sont les mêmes que ceux qui sont faits par le SECOP-ITSRE depuis sa création il y a 5 ans maintenant : Les politiciens de l’Europe de l’Est font de la politique avec la mentalité de l’Europe de l’Est et en aucun cas, ceux-ci se sont intégrés dans le projet européen tel qu’imaginé par les « pères fondateurs de l’Europe », Robert Schuman en tête du cortège.
Le collectif demande aussi que les chauffeurs ne puissent plus dormir dans leur cabine pour faire leur coupure de 45h comme c’est le cas en Belgique, en Allemagne, en Suède, au Danemark et aux Pays-Bas. Actuellement, cette réglementation n’est pas d’application en Norvège.
Le 30 août 2015, le journal « La libre » titrait « Frédéric DAERDEN veut bannir le dumping de Herstal » mais visiblement, en 2017, le Bourgmestre socialiste de Herstal autorise une société de transport, pourtant dans le collimateur de la justice à la même époque, à transformer un bâtiment de bureaux en logements pour ses chauffeurs de... l'Est.
L’entreprise invoque le fait que « pour respecter la législation qui vise à ne plus autoriser le repos hebdomadaire des chauffeurs dans leur cabine », il lui faudrait proposer des logements à ses chauffeurs de l’Est ! Ceci nous a été confirmé par l’autorité responsable et nous détenons bien entendu les pièces justificatives de ces écrits.
Nous aurons la franchise de dire qu’une demande de modification de l’affectation d’un bâtiment de bureaux en logements n’est pas une infraction ou un délit, loin de-là, mais il faut avouer que le contexte de cette demande, et surtout que l’accord du Bourgmestre de Herstal, sont des choses qui heurtent fortement les travailleurs en général mais surtout, les adhérents du SECOP-ITSRE qui nous remontent leurs constats ! D'autant plus qu'il devient de plus en plus difficile de trouver un emploi de qualité dans le secteur du transport en Belgique.
A nous aussi de rappeler que tant qu'une personne n'a pas été jugée par un tribunal, elle est présumée innocente !
Nous demandons à Frédéric DAERDEN de respecter ses idées et d'arrêter de retourner sa veste en fonction de la direction du vent... Car en autorisant ce type de projet, il accepte aussi que les travailleurs belges soient mis en concurrence avec des chauffeurs de l'Est et ça, c'est la définition pure du "dumping social"
Dans quelques semaines, les chauffeurs affiliés au SECOP-ITSRE n’auront plus le problème que rencontrent beaucoup trop de chauffeurs : Ne plus pouvoir prendre la route car la date d’échéance de leur carte tachygraphe est arrivée à expiration !
Bien souvent, les chauffeurs routiers ne font pas spécialement attention à la date de validité de leur sélection médicale, de leur permis A.D.R. ou encore de la date de validité de leur carte tachygraphe. Dans certaines sociétés bien rodées et bien organisées, l’employé(e) fera les démarches nécessaires pour éviter le désagrément d’un chauffeur qui n’est plus en ordre de sélection médicale, de permis de conduire, de carte tachygraphe,… Lorsque ça arrive, le chauffeur ne peut tout simplement plus conduire un camion légalement. Dans les grosses entreprises ce n’est pas encore si grave car il sera toujours possible de mettre ce chauffeur en congés payés quelques jours le temps qu’il se remette en ordre. Mais lorsqu’il s’agit d’une petite société qui doit compter sur son chauffeur, ça devient problématique !
Quand on t'attribue un nouveau camion, tu vas porter l'attention si celui-ci est un DAF, un VOLVO, un RENAULT, un SCANIA ou encore un MAN, tu vas regarder l'autoradio, l'intérieur du camion, les sièges, la couchette,... mais JAMAIS (ou c'est très rare), tu ne porteras la moindre attention aux pneumatiques alors que finalement, c'est peut être l'élément le plus important si nous voulons diminuer les risques d'accidents !
Éclatement OU explosion, lorsque ce sera le moment, tu devras alors subir !
Si tu as de la chance, ce sera un éclatement mais si tu n'as pas de chance, ce sera une explosion et dans ce cas, il te sera impossible de faire quoi que ce soit !
Mais au fait, pour quelle raison faisons-nous la différence entre l'éclatement et l'explosion d'un pneu ? Ce rapport a pour vocation de t'en apprendre un peu plus sur le monde dangereux qu'est le transport routier. (Si tu as déjà lu ce rapport jusqu'ici, c'est déjà bien ! Tu sais déjà qu'il y a une différence entre éclatement et explosion d'un pneu...
Connais-tu la PYROLYSE du pneu ?
C’est un travail qui nous a pris un peu plus de 900 heures pour réaliser ce documentaire ainsi que le site internet qui a été développé afin de récolter le maximum d’information sur le sujet de l’Absence de Vigilance qui est provoquée par la somnolence. Tout ce travail nous a permis de mettre le doigt sur l’un des phénomènes qui est responsable d’une partie des accidents de la circulation.
Nous pensons plus particulièrement aux accidents de fin de files ou encore les accidents impliquant des véhicules (voitures, moto et camion) contre des camions tampons qui servent généralement à signaler des travaux mais qui finalement, sont des obstacles dans la trajectoire d’un véhicule.
Tout le monde est somnolent à un moment ou l’autre. Il suffit d’être somnolent au mauvais moment et au mauvais endroit pour avoir un accident de ce type ou encore une sortie de route inexpliquée. L’accident de Sierre par exemple est un très bel exemple d’accident qui reste inexpliqué parce que le chauffeur n’a pas fait de crise cardiaque ou encore pas d’AVC, tout ceci, il aurait été facile de le savoir avec l’autopsie du médecin légiste. Les Absences de vigilance provoquées par la somnolence sont indétectables et peuvent se produire plusieurs fois par jour, n’importe où, n’importe quand, et surtout, plusieurs secondes ! A 90km/h, 4 secondes d’absence de vigilance font que le véhicule a fait 100 mètres sans qu’il ne soit possible au conducteur d’intervenir sur la trajectoire ni même sur la vitesse du véhicule…