Depuis ce 1er mai 2018, les délais de préavis en cas de licenciement par l’employeur sont modifiés !
En exécution d’un accord politique décidé cet été 2017, les délais de préavis en cas de licenciement par l’employeur au cours des six premiers mois d’activité dans une entreprise, sont modifiés pour tout licenciement qui sera notifié à partir du 1er mai 2018.
Le tableau ci-dessous reprend ces nouveaux délais :
Ancienneté |
Préavis notifiés jusqu’au 30 avril 2018 |
Préavis notifiés à partir du 1 mai 2018 |
Moins de 3 mois |
2 semaines |
1 semaine (-) |
de 3 mois à moins de 4 mois |
4 semaines |
3 semaines (-) |
de 4 mois à moins de 5 mois |
4 semaines |
4 semaines (=) |
de 5 mois à moins de 6 mois |
4 semaines |
5 semaines (+) |
Si vous avez besoin d’une explication, n’hésitez pas à contacter votre syndicat du SECOP-ITSRE
Ceci vaut pour la législation sur le droit du travail en Belgique.
Cet article a été écrit par un policier qui souhaite sensibiliser le grand public (pas seulement les chauffeurs routiers) sur un phénomène qui est banalisé mais qui finalement représente toujours un délit mais également un grave problème en matière de sécurité routière. Nous nous faisons le relais de ce policer car le sujet nous parait important et nous avions simplement envie de le partager avec nos lecteurs...
Malgré une banalisation amplifiée par toutes sortes de légendes urbaines, la détention de cannabis est toujours interdite. Il est vrai que la détention de petites quantités n'est pratiquement jamais poursuivie, ce qui signifie simplement que les sanctions pénales sont rares. ATTENTION toutefois à quelques points qui devraient tous nous pousser à sensibiliser nos jeunes (et moins jeunes) sur d'autres conséquences non négligeables et parfois inévitables.
En cas de contrôle, les personnes qui détiennent du cannabis, même en toute petite quantité, se retrouvent d'office dans des banques de données policières et donc fichées en en matière de stupéfiants. Cette étiquette est soumise au secret professionnel mais il s'agit d'une casserole bien triste à traîner et la situation est pratiquement irréversible. En cas de contrôle ultérieur, le risque de se faire fouiller est amplifié, ce qui peut parfois s'avérer gênant.
CONDUIRE (ou servir de guide) sous influence de cannabis augmente les risques d'accidents et entraîne de grosses sanctions pénales ainsi que des déchéances du droit de conduire. Outre les banques de données policières, cela donne en plus droit à une inscription au casier judiciaire, lequel n'est alors plus vierge pendant quelques années.
Etant donné que le cannabis reste détectable pendant plusieurs heures, les consommateurs réguliers sont pratiquement toujours sous influence lorsqu'ils conduisent leur véhicule, même pour aller travailler le matin. Il faut ajouter à cela le fait qu'être dépendant constitue théoriquement une contre-indication à la conduite, obligeant en principe au renvoi du permis de conduire à l'autorité qui l'a délivré. A défaut, un juge peut condamner à une déchéance du droit de conduire pour incapacité physique jusqu'à ce que le problème soit solutionné, examens médicaux à l'appui.
100km/h sur autoroute, c’est la vitesse maximale qui sera autorisée sur les autoroutes du royaume de Belgique et ceci à partir du 1er avril prochain (ne n’est pas un poisson !)
L’Arrêté royal du 10/02/2018, qui a été publié au moniteur le 05/03/2018, apporte les modifications suivantes au code de la route en Belgique.
- Une vitesse maximale autorisée de 100 km/h sur autoroute pour les autocars dont toutes les places assises sont équipées d’une ceinture de sécurité et avec un limiteur de vitesse réglé sur une vitesse maximale de 100 km/h
- La plaque de vitesse est obligatoire pour les autocars qui sont autorisés à rouler à 100km/h sur les autoroutes.
Suppression de l’interdiction de dépassement pour les autocars en cas de précipitations sur les autoroutes, sur les routes pour automobiles et routes à quatre bandes de circulation minimum avec ou sans terre-plein central et suppression de l’interdiction générale de dépasser pour les camions de plus de 3.5 tonnes sur les routes à 2X2 bandes. ATTENTION : Cette disposition entrera en vigueur le 1er janvier 2019
C'est l'enquête d'une année complète et plus de 900 heures de travail qui arrivera dans votre boite aux lettres dans le courant de la semaine prochaine. Enfin, quand nous disons qu'il arrivera dans votre boite aux lettres, nous parlons bien évidement de la boite aux lettres de nos adhérents. Le livre blanc sur l'absence de vigilance provoquée par la somnolence, est le tout premier livre que le SECOP-ITSRE a fait éditer chez un imprimeur. Il comporte 32 pages d'informations diverses exclusivement sur ces "trous noirs" que subissent des chauffeurs routiers et qui sont à l'origine d'une partie des accidents de fin de files. L'autre partie est généralement la cause d'une distraction provoquée par le GSM au volant.
L'équipe du SECOP-ITSRE a rencontré des dizaines de personnes afin de comprendre les différents mécanismes qui font qu'un jour, et ça peut arriver à n'importe qui, un camion entre dans une file à l'arrêt. Toute l'équipe du syndicat neutre et indépendant du transport est fier d'avoir fait ce travail qu'aucun autre syndicat n'a fait jusqu'à présent. Comme de quoi, même avec 80 années, d'avance sur le SECOP-ITSRE, les syndicat historiques ont encore de la matière à étudier... C'est aussi pour ça que le syndicat du SECOP-ITSRE existe, pour apporter sur la table, tout ce qui n'a pas été fait jusqu'à présent...
Si vous n'êtes pas adhérent au syndicat et que vous souhaitez obtenir ce livre blanc, n'hésitez pas à nous le demander par mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. nous vous le ferons parvenir...
Vous pouvez également découvrir le travail qui a été réalisé en visitant le site www.absence-de-vigilance.be
Plus de 3.300 chauffeurs routiers Scandinaves se sont rassemblés sur un groupe FaceBook afin de dénoncer les irrégularités constatées dans le secteur du transport dans leur pays. Le SECOP-ITSRE suit ce groupe depuis plusieurs mois afin de lire et d’analyser le contenu de leurs textes et de leurs revendications et ceci dans le but de ne pas nous faire le relais d’une organisation d’extrême droite.
Leurs constats sont les mêmes que ceux qui sont faits par le SECOP-ITSRE depuis sa création il y a 5 ans maintenant : Les politiciens de l’Europe de l’Est font de la politique avec la mentalité de l’Europe de l’Est et en aucun cas, ceux-ci se sont intégrés dans le projet européen tel qu’imaginé par les « pères fondateurs de l’Europe », Robert Schuman en tête du cortège.
Le collectif demande aussi que les chauffeurs ne puissent plus dormir dans leur cabine pour faire leur coupure de 45h comme c’est le cas en Belgique, en Allemagne, en Suède, au Danemark et aux Pays-Bas. Actuellement, cette réglementation n’est pas d’application en Norvège.
Le 30 août 2015, le journal « La libre » titrait « Frédéric DAERDEN veut bannir le dumping de Herstal » mais visiblement, en 2017, le Bourgmestre socialiste de Herstal autorise une société de transport, pourtant dans le collimateur de la justice à la même époque, à transformer un bâtiment de bureaux en logements pour ses chauffeurs de... l'Est.
L’entreprise invoque le fait que « pour respecter la législation qui vise à ne plus autoriser le repos hebdomadaire des chauffeurs dans leur cabine », il lui faudrait proposer des logements à ses chauffeurs de l’Est ! Ceci nous a été confirmé par l’autorité responsable et nous détenons bien entendu les pièces justificatives de ces écrits.
Nous aurons la franchise de dire qu’une demande de modification de l’affectation d’un bâtiment de bureaux en logements n’est pas une infraction ou un délit, loin de-là, mais il faut avouer que le contexte de cette demande, et surtout que l’accord du Bourgmestre de Herstal, sont des choses qui heurtent fortement les travailleurs en général mais surtout, les adhérents du SECOP-ITSRE qui nous remontent leurs constats ! D'autant plus qu'il devient de plus en plus difficile de trouver un emploi de qualité dans le secteur du transport en Belgique.
A nous aussi de rappeler que tant qu'une personne n'a pas été jugée par un tribunal, elle est présumée innocente !
Nous demandons à Frédéric DAERDEN de respecter ses idées et d'arrêter de retourner sa veste en fonction de la direction du vent... Car en autorisant ce type de projet, il accepte aussi que les travailleurs belges soient mis en concurrence avec des chauffeurs de l'Est et ça, c'est la définition pure du "dumping social"